SPECIAL RENTREE SCOLAIRE – Santé psychologique et études: la réussite ne passe pas…

Santé psychologique et études: la réussite ne passe pas que par le travail

Bye-bye les vacances, bonjour la rentrée! D’ici quelques jours, comme chaque année, des bataillons d’étudiants investiront les campus de la métropole. Et comme chaque année, l’état des troupes sera disparate.
Si vous vous sentez fatigué alors que les cours n’ont mê me pas en core commencé ou si vous expérimentez des troubles du sommeil, même légers, c’est un indice qu’il y a peut-être des choses à régler, selon Dania Ramirez, psychologue au Centre de soutien aux études et de développement de carrière de l’Université de Montréal. Voici quelques trucs pour démarrer la rentrée en beauté.

Stress
Si la rentrée est vécue avec excitation par les nouveaux, car elle représente une nouvelle étape, elle peut aussi présenter des aspects moins agréables. «Il y a de l’inconnu, et souvent l’anxiété qui vient avec, explique Mme Ramirez. Est-ce que je vais être capable de suivre? Vais-je arriver à me faire des nouveaux amis? Sans parler de la crainte des initiations ou des soucis financiers. «Dans une certaine mesure, c’est normal de se sentir comme ça, mais il faut demander de l’aide si ça entrave notre fonctionnement», ajoute-t-elle.

Fatigue
Cet état peut concerner les étudiants qui ont travaillé tout l’été ou ceux qui appréhendent la rentrée, parce qu’ils ont moins bien traversé leur première année universitaire. Aux premiers, on suggère de prendre du repos et de faire de l’exercice. Aux deuxièmes, on offre aussi une foule de services et d’ateliers dans les universités de la métropole (voir plus loin).

Troubles d’apprentissage
Rendus à l’université, les trois quarts des étudiants qui sont sujets à des troubles d’apprentissage ont déjà été diagnostiqués. Ce type de troubles toucherait jusqu’à 10 % de la population à divers degrés. Les cas les plus connus sont la dyslexie et les problèmes de déficit d’attention, mais il en existe toute une panoplie d’autres, comme la dyscalculie.

Pour tenter d’y remédier, les quatre universités montréalaises offrent des ateliers de soutien à l’apprentissage ouverts à tous. Prise de note et Comment surmonter un blocage en rédaction à l’Université de Montréal, Attention, concentration et mémoire à l’UQAM, n’en sont que quelques exemples.

Les bons plans santé
Vos parents et les médias vous l’ont déjà répété mille fois, en voici une 1001e répétition! Métro vous présente quelques trucs santé parfois peu connus, et qui mériteraient de l’être plus.

Bien manger
Pour ceux qui n’ont plus accès aux bons petits plats de maman et qui n’ont pas de talents de cuisinier, pourquoi ne pas intégrer une cuisine collective? Par groupe d’environ 5 ou 6, on choisit 2 ou 3 recettes, on se répartit les courses et on cuisine ensemble. Tout en socialisant, on se retrouve à la fin avec plein de plats pour les lunchs de la semaine et on fait des économies substantielles par rapport à la cafétéria (environ de 2 à 3 $ par repas, ça fait beaucoup à la fin du mois!)
www.rccq.org

Faire de l’exercice
Pendant qu’on fait du sport, le cerveau libère des endorphines, qui sont connues pour avoir un effet antidépresseur naturel. Le sport permet aussi de socialiser et d’améliorer la concentration. «C’est important de se préserver des moments pour décompresser pendant les études», selon Mme Ramirez. Les universités de Montréal disposent toutes d’un gymnase. Et pour ceux qui n’aiment pas cette ambiance, on suggère Cardio Plein air, où l’entraînement se déroule dans les parcs. Pour les acharnés, il y a même un entraînement intensif de type BootCamp.
www.cardiopleinair.ca

Socialiser
Il existe une foule d’activités où, tout en s’amusant, on acquiert des compétences qui permettront de rester en forme pendant la session. Par exemple, Le club de rire de Montréal organise deux fois par semaine des ateliers. C’est un peu bizarre au début, mais l’effet relaxant est impressionnant. Par ailleurs, pour vaincre sa timidité, rien de tel que la participation à des ligues d’improvisation.

Bien dormir
N’hypothéquez pas vos nuits en étirant vos révisions. Il faut plutôt planifier ses lectures dès le début de l’année. La lecture du livre de Brigitte Langevin Mieux dormir, j’en rêve peut aussi s’avérer utile. Mme Langevin donne aussi des conférences sur le sujet.
www.brigittelangevin.com

Par MATHIAS MARCHAL
Source: MÉTRO – http://www.journalmetro.com
19 août 2009

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