Le biométrique intègre les grandes écoles
L’association GMAC, qui fédère des écoles de commerce de troisième cycle à travers le monde, vient d’obtenir de la CNIL l’autorisation de collecter des données biométriques lors des concours d’entrée. Le but, limiter au maximum la fraude aux examens.
L’association américaine GMAC, qui fédère des écoles de commerce de troisième cycle (MBA) à travers le monde, a annoncé jeudi avoir obtenu l’agrément de la commission française chargée de la protection des données informatiques (CNIL) pour la collecte de données biométriques.
Ces données sont collectées lors de l’examen du GMAT, critère essentiel d’admission dans près de 2.000 écoles de commerce dans le monde.
"Reconnaissant les garanties prises par l’organisme GMAT pour protéger la vie privée, la CNIL a autorisé l’utilisation du nouveau dispositif PalmSecure, permettant d’authentifier l’identité" des candidats, a annoncé le GMAC dans un communiqué.
"Dans un avenir proche", les candidats au GMAT devront passer leur main devant une machine à rayons infra-rouges reconnaissant le réseau de veines sur la main. "C’est une méthode très fiable parce qu’elle utilise une technologie sans trace, aucune image n’est jamais stockée, et les données ne peuvent être lues par aucun autre système", fait valoir le GMAC.
Le GMAC cherchait depuis 2005 une parade à la position de la CNIL, qui lui avait interdit de prendre des empreintes digitales.
Il souligne dans son communiqué que la technologie PalmSecure a déjà été agréée au Portugal, et qu’elle doit être désormais présentée pour agrément dans d’autres pays européens, avec l’objectif de l’imposer dans tous ses centres d’examen d’ici à la fin de l’année.
Des candidats peuvent passer le GMAT dans plus de 450 centres répartis dans 110 pays.
Source: L’Expansion.com – 10/07/2009