L’IAI s’ouvre au grand public
Olivier LAMISSA KAIKAI
[07/05/2004]
L’institut tient à son siège de Yaoundé ses journées portes ouvertes depuis hier.
L’Institut africain d’informatique (IAI) représentation du Cameroun a été fidèle à sa tradition. Avant la fin de l’année académique, et toujours à la même période, cet établissement tient des journées portes ouvertes, pour exposer son savoir-faire, permettre que ce nouent des contacts entre les élèves finissants et les entrepreneurs… L’édition de cette année, commencée hier avec faste et solennité, s’achève demain. A la cérémonie d’ouverture, un hôte de marque a rehaussé de sa présence l’éclat de l’événement : le directeur du CENADI, Dieudonné Mbarga, représentant du ministre des Finances et du Budget. A ses côtés, le représentant-résidant de l’IAI-Cameroun, Armand Claude Abanda. Quelques directeurs d’entreprises faisant dans l’informatique étaient aussi dans la tribune d’honneur. Dans la vaste cour de l’institut, des élèves, étudiants et entrepreneurs.
Après les discours, l’honneur est revenu au directeur du CENADI, Dieudonné Mbarga, de couper le ruban symbolique et de lancer ainsi les activités de ces journées portes ouvertes, étalées sur trois jours. Les élèves de l’IAI, bien expérimentés dans l’organisation des cérémonies, ont mis les petits plats dans les grands. Quatre stands étaient prévus à cet effet. Les invités ont effectué un tour dans les différents stands.
Premier arrêt : le stand de développement des logiciels monté par les étudiants de l’IAI. " Ces logiciels peuvent servir à résoudre des petits problèmes de la vie courante, en l’occurrence la gestion. Tout le monde a mis la main à la pâte. C’est le fruit d’un travail collectif, réalisé avec la participation des étudiants de polytechnique ", explique, avec éloquence, Charles Zoa, deuxième année informatique et gestion. Le second arrêt à la maintenance. Grosse surprise : les machines sont en lambeaux, en pièces détachées. Enguelle Claude Francis et ses camarades, confiants, montent les pièces une par une. Au terme de la manoeuvre, un ordinateur est monté en un temps record. Les deux autres stands sont occupés par les entreprises faisant dans le domaine de l’informatique.
Au terme de la visite, Ndam Monthie Daouda, élève en Tle D au lycée de Nkol-Eton, " nul en informatique ", est formel : " Après mon bac, je dois réussir l’entrée à l’IAI, pour apprendre et être un as. " Avant de quitter les lieux, on lui a créé une adresse mail. Il faut bien commencer quelque part.
Source : http://www.cameroon-tribune.cm/