MBA (Mali) – 4è promotion de l’IHEM : LE PROFESSIONNALISME REVENDIQUÉ

MBA (Mali) – 4è promotion de l’IHEM : LE PROFESSIONNALISME REVENDIQUÉ
L’Essor n°16220 du – 2008-06-17 08:00:00

22 nouveaux MBA appelés à cultiver l’amour de la méthode, le goût du travail bien fait, l’humilité et la disponibilité

Les 22 étudiants de la quatrième promotion du programme MBA de l’Institut des hautes études en management (IHEM) ont reçu leur diplôme le week-end dernier. La cérémonie présidée par le Premier ministre Modibo Sidibé, parrain de la promotion, s’est déroulée en présence du ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche scientifique, Amadou Touré, et de celui du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées, Sékou Diakité. On y notait également la présence de l’ambassadeur du Canada, Mme Isabelle Roy, des représentants de la coopération suisse, Jean Luc Virchaux, et américaine, Alexander Newton.
Cette promotion du programme MBA, comme les précédentes est le résultat d’une collaboration bâtie sur la confiance entre l’établissement, les entreprises ainsi que les autorités de notre pays, a rappelé le président-directeur général de l’IHEM. Le nombre de cadres maliens formés à l’IHEM et titulaires du prestigieux diplôme MBA de l’université du Québec à Montréal (UQAM) passe à 111 avec cette promotion, s’est-il félicité. Abdoullah Coulibaly a expliqué aux récipiendaires qu’ils font désormais partie de la grande famille des MBA, présente aux quatre coins du monde. Ils doivent, à cet effet, se montrer à tout instant dignes de cette appartenance et ne jamais perdre la qualité première que tout MBA cultive à savoir l’amour de la méthode, le goût du travail bien fait, l’humilité et la disponibilité.
Brehima Diabaté, président et doyen de la promotion, a qualifié d’exaltantes ces années de formation qui ont regroupé 22 postulants venus de tous les secteurs du développement de notre pays. La performance de nos administrations publiques et privés pour un service de qualité aux usagers ne sera développée, a-t-il estimé, que lorsque nous disposerons en interne d’une masse critique de managers et de leaders capables d’impulser la culture de l’excellence et celle du résultat. Les ressources humaines bien formées sont donc un gage de performance pour assurer notre émergence et notre compétitivité dans un environnement mondial marqué par la compétition et la concurrence.
Pour Brehima Diabaté, d’avoir choisi le Premier ministre Modibo Sidibé comme parrain traduit leur volonté de professionnalisme, leur désir de s’inspirer de ses qualités humaines, de sa rigueur au travail, de son professionnalisme et surtout de son respect du bien public.
Modibo Sidibé a souhaité à la promotion qui porte désormais son nom, la bienvenue dans le réseau MBA et l’a invitée à renforcer autour des autorités maliennes la dynamique de constitution d’une banque de compétence. Il a remercié l’ambassade du Canada dans notre pays, la coopération française et toutes les bonnes volontés pour leur soutien actif et constant et les a invitées à s’investir toujours plus pour donner aux programmes MBA de notre pays la chance de progresser et de couvrir un éventail encore plus étendu de savoirs. Le Premier ministre a ensuite rappelé sa conviction qu’une nation "qui ne peut pas parier sur ses ressources humaines ne saurait parier sur l’avenir" et que "l’éducation reste un levier incomparable pour stimuler le développement" dans un pays qui a l’ambition et les ressources pour aspirer à devenir un pays émergent. La formation, de son point de vue, doit donc être le premier et le meilleur secteur d’investissement.
Modibo Sidibé a jugé inadmissible le profond sentiment de faillite généralisée de nos systèmes éducatifs à l’heure des technologies les plus avancées, des universités virtuelles, des passerelles, des formations accélérées de tout genre. Le chef du gouvernement a, par conséquent, invité les cadres de l’intérieur et de la diaspora à s’impliquer activement dans l’organisation et la réussite du Forum sur l’éducation qui se tiendra très prochainement dans notre pays. C’est, dit-il, avec l’apport de tous que nous pourrons bâtir l’école qui fera notre fierté commune, une école creuset du développement économique et social.
Le ministre Amadou Touré a, lui, confirmé l’engagement et la disponibilité de son département à soutenir l’IHEM dans sa politique de formation.

Mariam A. Traoré

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