Introduction
A Nouadhibou en Mauritanie, les quartiers pauvres s’appellent Moutavajaraat, Voumel base, Awaynaat, Saalel Yaabiss, Eshdeykaat ElHakim, Tough Edghir…un amoncellement de baraques, de zincs, de haillons qui tiennent lieu d’habitation. Les 2/3 de la population de Nouadhibou vivent dans ces quartiers mais l’essentiel des infrastructures socio économiques se trouvent en ville. Ils sont peu instruits, manquent d’accès aux services sociaux et travaillent dans l’informel comme vendeurs, porteurs, dockers, charretiers ou domestiques en ville. Plus de 90% vivent en dessous du seuil de pauvreté et le taux de natalité reste élevé. Si la plupart des familles, bénéficiant de la gratuité de l’enseignement inscrivent leurs enfants à l’école, bon nombre de ces enfants n’atteignent pas le collège faute de moyens (transport, fournitures scolaires, cours d’appui).
Chaque jour que Dieu fait, ces quartiers déversent dans la Dachra (ville) des centaines d’hommes de femmes et surtout d’enfants (déscolarisés et sans qualification) à la recherche de leur pitance.
L’APEAH forte de son expérience de trois ans dans le domaine de la sensibilisation, de l’assistance et de l’aide aux personnes démunies et sinistrées aide ces populations.
L’ONG est en train de monter deux projets pour venir en aide à ces populations :
- Création d’un jardin d’enfants bien équipé dans un quartier pauvre de Nouadhibou
- Création d’un cybercafé bien équipé dans un quartier pauvre de Nouadhibou.
Projet de création d’un jardin d’enfants à Moutavajaraat (Nouadhibou)
Ce projet du volet humanitaire du programme de l’ONG APEAH qui est basée à Nouadhibou (Mauritanie) s’inscrit dans la dynamique de lutte contre la pauvreté, de l’insertion des populations les plus démunies de la ville de Nouadhibou et de la promotion de la petite enfance.
Le développement de l’Afrique ne peut se faire que par un bon départ de l’enfant dans la vie
Conscients que le développement de l’Afrique en général, et de la Mauritanie en particulier, ne peut se faire que par un bon départ de l’enfant dans la vie, nous avons voulu prouver par la pratique qu’une bonne éducation doit se faire à la base et dès le début de la vie de l’enfant qui sera l’homme de demain. L’éducation et la protection de l’enfant qui commence à découvrir la vie sont un atout considérable pour former l’homme de demain.
La Mauritanie, avec à sa tête le président de la République, l’a compris assez tôt en vulgarisant le soin des enfants et en encourageant la création de jardins d’enfants.
Récemment le président du Sénégal a inventé la case des tout petits, nous pensons que cet exemple est transposable chez nous dans le préscolaire.
Les enfants que nous mettons au monde sont innocents et ne choisissent pas leurs parents qui peuvent être très pauvres. Si les enfants issus de parents démunis ne sont pas pris en charge dès leur tendre enfance, ils rateront le train de la vie et nous poseront encore plus de problème.
Un jardin d’enfants pour la tranche d’âge 3 ans – 5 ans
L’ONG APEAH consciente de son devoir d’aider les personnes en situation précaire a pris l’engagement de créer un jardin d’enfants pour la tranche d’âge 3 ans – 5 ans et demi dans le quartier pauvre des Moutavajaraat de Nouadhibou.
Le choix du quarter se justifie par la pauvreté de sa population et l’éloignement des infrastructures socio-économiques de base.
Pour emmener leurs enfants dans les jardins d’enfants, les parents habitants Moutavajaraat sont obligés de payer le transport en ville de l’enfant et de la personne qui l’accompagne à 200 UM (environ 0.62 euros) par jour et payer à la crèche au moins 500 UM par mois (environ 1.55 euros).
Pour toutes ces raisons, nous avons voulu créer un cadre opérationnel ciblé pour tenter de réduire l’ignorance, de lutter contre la pauvreté à la base au niveau des quartiers de Moutavajaraat en mettant en place des activités génératrices de revenus par l’emploi de monitrices de jardins d’enfants issues de cette population.
La création d’un jardin d’enfants pour cette population marginale et défavorisée répond donc à une forte demande et représente une aubaine pour elle. Un jardin d’enfants sur place dont l’inscription est gratuite et le coût mensuel est de 300 UM (environ 0.03 euros) ne manquera pas à susciter l’adhésion de la population.
Synthèse du projet
Objectifs du projet
- Création d’un jardin d’enfants bien équipé dans un quartier pauvre de Nouadhibou
- Inscription gratuite de tous les enfants issus de familles pauvres au jardin
- Création d’emplois pour des femmes issues des quartiers pauvres
- Mise à la disposition de l’enfant des outils didactiques et des jouets
Besoins
Dans la perspective de mettre sur pied un jardin d’enfants, nos besoins sont les suivants :
1 Location d’un local pour le jardin
1 Ordinateur
1 bureau
1 Imprimante
1 Photocopieuse
20 tables
20 bancs
3 tableaux
Matériels didactiques*
1 appareil projecteur
• matériel didactique : des rames de papiers, des cahiers, des bandes dessinées, des registres, des crayons, des règles, des tailles crayons, des ardoises, des feutres, de la craie, de la colle blanche, de la peinture en poudre et liquide, des pinceaux, des timbres à imprimer, des jouets, des ciseaux non pointus etc.
NB. Nous allons travailler avec les moyens du bord en faisant de la récupération et en confectionnant des jouets et du matériel didactique.
Vous pouvez nous aider, vous connaissez quelqu’un qui peut nous aider, contactez-nous.
ONG APEAH
Bp : 356 Nouadhibou – Mauritanie
Tel : (00222) 5743405
Fax : 5745087
E-mail : [email protected]
Ahmed Kleib : mobile : 6419411
BA Djibril: mobile: 6361247
Abou Djibi Dia: mobile: 6442436
Projet de création d’un cybercafé à Numerowatt (Nouadhibou)
Notre constat
Conscients que le développement de l’Afrique en général, et de la Mauritanie en particulier, ne peut se faire que par la maîtrise des nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous avons voulu prouver par la pratique que le nouvel ordre numérique doit se faire à la base. La maîtrise de l’informatique et de l’Internet est un atout considérable pour entrer de plain pied dans le développement.
La Mauritanie, avec à sa tête le président de la République, l’a compris assez tôt en créant un ministère chargé des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui ne manque pas une occasion pour inciter les mauritaniens à adopter ces nouvelles technologies.
Récemment le président du Sénégal a revendiqué et obtenu un fonds de solidarité numérique.
L’heure est donc à la mobilisation dans un monde caractérisé par la globalisation. Le fossé numérique qui existe entre le Nord et le sud doit être comblé pour une société plus juste et plus équilibrée.
Un cybercafé pour donner aux pauvres les outils pour leur propre développement
Initier les jeunes élèves, les travailleurs, les femmes à l’informatique et à l’Internet c’est leur donner des outils pour leur propre développement, c’est leur fournir des tickets pour ne pas rater le train du progrès et de la croissance. Les opportunités offertes par les NTIC nécessitent de développer une approche informative intégrée pour les populations laissées en marge du développement.
Du fait que la plupart des logiciels se font en anglais ou en français, nous avons jugé bon de rehausser le niveau des jeunes en langue française. Nous avons remarqué un regain d’intérêt pour l’apprentissage de la langue française à domicile ou dans les écoles privées, mais la plupart des jeunes des quartiers pauvres en sont exclus leurs bourses n’étant pas à la hauteur.
Pour se rendre en ville, il faudra payer 100 UM (environ 0.31 euros) ou alors marcher plus de 5 Km pour une connexion à 300 UM (environ 0.93 euros) l’heure. Les cours de français privés se négocient entre 500 et 600 UM l’heure et 1 heure de cours en informatique tourne autour de 1000 UM (environ 3.11euros).
Pour toutes ces raisons, nous avons voulu créer un cadre opérationnel ciblé pour tenter de réduire l’ignorance, de lutter contre la pauvreté au niveau des quartiers de Numerowatt et périphérie en mettant en place des activités génératrices de revenus.
La création d’un cybercentre pour cette population marginale et défavorisée répond donc à une forte demande et représente une aubaine pour elle. Une connexion en ville 300 UM l’heure + 100 UM de transport et un cours privé à 500 l’heure comparés à une connexion sur place de 64 kbits/s à 150 UM l’heure et un cours d’informatique et Internet ou de langue à 300 et 200 UM l’heure ne manquera pas de motiver les bénéficiaires.
Synthèse du projet
Objectifs du projet
- Création d’un cybercafé bien équipé dans un quartier pauvre de Nouadhibou
- Création d’une salle de formation en langue française, Informatique et Internet
- Création d’emplois pour jeunes en rupture scolaire
- Formation Informatique, Internet et langue à un prix symbolique
- Navigation et accès à l’information
- Prestation de service
Résultats et activités attendus
Le projet va concerner plusieurs milliers de personnes.
Si on arrive à réduire la pauvreté à un niveau proche de zéro avec les activités prévues, on aura atteint la majorité des résultats : à savoir
- Récupération de jeunes en rupture scolaire et sans qualification
- Des jeunes qualifiés et prêts à l’emploi
- Des jeunes formés pour être des formateurs
- Mise en place d’activités génératrices de revenus
- Renforcement des capacités des personnes indigentes
La sensibilisation des populations se fera à travers des :
– Conférences sur le terrain
– Affichages et brochures
– formation et stages
Plan d’évaluation et de durabilité du projet
Nous allons :
- Démontrer par voie de presse et sur Internet l’impact des résultats sur les populations locales.
- Etablir un calendrier pour les activités du cyber, de la salle de formation et leur suivi par un comité permanent (comité de pilotage mixte composé du bureau exécutif de l’ONG et des représentants des bénéficiaires).
- Mettre en place une structure locale souveraine pour recenser, aider, subventionner les couches les plus indigentes
- Elargir le projet à d’autres quartiers de la ville de Nouadhibou
- Encourager une approche participative intégrée de la population locale
- Elaborer des bases de données consultables pour évaluer les indicateurs de fréquentations du cyber
- Présenter périodiquement des rapports de suivi et des activités au bureau exécutif de l’ONG.
Besoins
Dans la perspective de mettre sur pied un cybercafé et une salle de formation en langue, Informatique et Internet aux Numerowatt, nos besoins sont les suivants :
1 Location d’un local pour le cyber
1 Salle de formation
6 Ordinateurs
1 Imprimante
1 Photocopieuse
1 Appareil Fax
2 Cautions de ligne téléphonique
1 Connexions Internet
1 Aménagement local
1 Scanner
2 Appareils -photo numériques
1 Vidéo projecteur
Divers
Vous pouvez nous aider, vous connaissez quelqu’un qui peut nous aider, contactez-nous.
ONG APEAH
Bp : 356 Nouadhibou – Mauritanie
Tel : (00222) 5743405
Fax : 5745087
E-mail : [email protected]
Ahmed Kleib : mobile : 6419411
BA Djibril: mobile: 6361247
Abou Djibi Dia: mobile: 6442436
L’ONG APEAH
De gauche à droite : 1- Président ONG APEAH 2- Secrétaire Général ONG APEAH 3- Logo ONG APEAH 4- Rencontre APEAH/Woodside Ltd 5- Trésorière ONG APEAH 6- Rencontre APEAH/PNUD 7- Rencontre APEAH/PRCM 8- Siège de l’ONG APEAH
Habumuremyi charles
Je m’appelle Charles Habumuremyi natif de la province de CIBITOKE au BURUNDI. J’ai été satisfait par vos actions garantissant la protection de l’environnement après avoir visité votre site! Ça m’a donné le courage d’exposer mon projet que j’ai monter depuis 2014 mais qui n’a pas encore été démarré faute de moyens! Vos soutiens et sponsors me permettront de mettre en application mes rêves.