La pandémie du SIDA en Centrafrique
Les ministères de la défense nationale, des finances publiques et de l’éducation nationale sont les administrations les plus touchées par la pandémie du SIDA en Centrafrique, avec un taux de prévalence qui varie de 27 à 38%, a appris APA mercredi à Bangui.
« Sur 4000 militaires que le comité militaire de lutte contre le SIDA a pu dépister dans les six derniers mois, il ressort une prévalence de 18% chez les hommes et 34% chez les femmes », a indiqué mercredi à APA le capitaine Grépayo, médecin coordonnateur au Comité militaire de lutte contre le VIH/SIDA.
« Le taux de prévalence est en perpétuel croissance dans les milieux militaires d’où la nécessité d’intensifier les actions de sensibilisation », a-t-il déclaré à APA, à l’occasion d’un atelier de formation sur les techniques de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA.
Organisé par le ministère centrafricain de la défense nationale en partenariat avec celui de la santé, cet atelier enregistre la participation de 80 cadres de l’armée nationale sur les techniques de prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) et du VIH/SIDA.
Le danger est à prendre au sérieux car l’armée constitue le maillon de la sécurité et de paix de tout le pays et c’est pour cette raison que les hommes qui la compose doivent être en parfaite santé, a ajouté le Dr Grépayo.
Selon lui, les 80 cadres en formation auront la tâche de sensibiliser, dans leurs localités respectives, leurs éléments sur la prévention aux IST et à l’infection au VIH/SIDA.
En novembre dernier, une formation similaire a été donnée à 50 cadres et officiers des différents corps de l’armée centrafricaine.
Avec un taux de prévalence de 15,5%, la Centrafrique occupe le premier rang en Afrique centrale et au 10ème mondial des pays les plus touchés par la pandémie du VIH/SIDA.
JLG/lmm APA 26-12-2007
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