5. Libre expression : parlez-nous d’un sujet qui vous tient à coeur
Le sujet qui me tient à cœur est la cause féminine dans le monde et surtout dans les pays africains, c’est pourquoi je voudrai parler du mouvement féministe pour ainsi rendre hommage a toutes ces militantes admirables de par leur vaillance et leur abnégation en faveur des valeurs d’égalité et de l’intérêt général.
En effet, il ne peut y avoir de pays moderne sans égalité des sexes ; tel est le concept que défend le féminisme qui consiste tout simplement à revendiquer la juste place de la femme dans la société, une société qui ne pourra que bénéficier de ses services incontournables puisque l’être féminin est doté, dans sa nature profonde, d’une sensibilité exquise et d’un esprit créatif et créateur profitable sur plans vitaux. Si on ajoute à ces atouts innés des compétences de qualité, un peu d’expertise et une volonté d’acier, la femme atteindra sûrement le niveau qui lui permettra de rivaliser avec les hommes les plus qualifiés que ce soit dans le domaine de la science ou de l’emploi.
Certes, le féminisme en plus d’être un courant intellectuel plaidant l’extension des droits des femmes, est un véritable combat culturel ; étant donne que le mouvement féminin est inlassablement qualifié par des mentalités « figées » comme un mouvement intrusif et inadmissible qui déstabilise le prétendu « équilibre social ».
Nous en déduisons alors, que le chemin vers la parfaite équité à l’égard de la femme reste encore long et truffé d’embûches, mais pas impossible !
C’est pourquoi, nous avons besoin aujourd’hui et plus qu’avant dans nos pays africains d’un mouvement féministe fort et uni qui puisse coordonner ses activités pour les focaliser sur des projets prioritaires qui commencent, indéniablement, par le destruction de la culture patriarcale, sexiste et machiste, puis la prise de conscience de la réelle identité féminine pour ensuite œuvrer a l’habilitation des femmes dans les domaines économiques, sociaux, politiques et culturels.
Déjà, le combat féministe au Maroc commence à donner ses fruits avec la reforme vigoureuse du code de la famille (la Moudawana Marocaine) qui a apporté beaucoup de bien au pays et d’immenses profits a la collectivité, d’autant plus que l’expérience marocaine dans le domaine des droits de l’homme est d’ores et déjà prise comme exemple dans plusieurs pays, notamment arabes, africains et musulmans.
N’est ce pas un signe incontestable que nous sommes sur la bonne voie ?