Infection au VIH/SIDA: La Centrafrique en tête
Bangui (Centrafrique) La Centrafrique, pays peuplé de de 3,5 millions d’habitants, arrive en tête dans la sous-région d’Afrique centrale en matière d’infection au VIH/SIDA avec un taux de prévalent de 15%, a appris APA vendredi à Bangui, au lendemain de la mise en place, par le gouvernement d’un réseau national des jeunes pour la lutte contre la pauvreté et les infections sexuellement transmissibles (IST).
Ce réseau, qui bénéficie de l’appui du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), est appelé à mettre les jeunes en synergie pour mieux coordonner leurs activités de lutte contre la pauvreté, les IST et le VIH/Sida qui constituent des fléaux qui les affectent au plus haut point.
Le réseau, qui comprend des jeunes et des adolescents âgés de 10 à 24 ans, a été crée au terme d’un forum national organisé par le ministère en charge de la jeunesse, avec l’appui du FNUAP.
Il a pour mission de mener le plaidoyer pour la prise en compte effective des priorités dans les politiques, plans et programmes nationaux.
Le forum de Bangui entre dans le cadre des recommandations du Forum africain tenu à Lusaka (Zambie) en décembre 2005, relatif à l’initiative du FNUAP dénommée ‘’Partenaires de la jeunesse mondiale’’, lancée en 2003 et destinée à faire des jeunes dirigeants des pays en développement, des agents du changement pour la prévention du VIH/Sida grâce à des activités de plaidoyer et au dialogue avec les décideurs.
Il intègre également la réalisation du troisième Programme pays 2004-2008, dans l’optique de la mise en œuvre de la politique du gouvernement centrafricain en matière d’insertion socio-économique des jeunes dans les domaines de la population et développement, santé de la reproduction et VIH/Sida.
Selon le FNUAP, la population centrafricaine était constituée, en 2005, de jeunes âgés de moins 25 ans, la couche la plus vulnérable à la pandémie du Sida, mais peu empreinte à se soumettre au dépistage qui donne un éclairage sur le statut sérologique.
Le préservatif, l’un des moyens les plus efficaces pour prévenir l’infection à VIH, n’est pratiquement pas utilisé par les jeunes centrafricains, confrontés, par ailleurs, à l’oisiveté, au chômage et à la pauvreté.
En 2002, les jeunes de moins de 25 ans ne représentaient, d’après les chiffres officiels que 5%¨des quelque 80.000 effectifs de a fonction publique, principal employeur en Centrafrique.
Source:
27-07-2007
Agence de Presse Africaine