Accra, Ghana (PANA) – Les réformes éducatives en cours en Afrique
vont faciliter l’expansion et le développement de l’enseignement
secondaire sur le continent, a estimé lundi à Accra le ministre
ghanéen de l’Education, des Sciences et des Sports, Papa Owusu-
Ankomah.
Ouvrant la troisième Conférence régionale sur l’enseignement
secondaire (SEIA), M. Owusu-Ankomah a invité les participants, venus
de 30 pays africains et les représentants des partenaires au
développement, à élaborer des stratégies visant à rendre
l’enseignement secondaire bien adapté aux besoins de l’Afrique en
matière de développement.
“Cette conférence est une occasion, pour nous Africains, d’exploiter
nos ressources et stratégies de sorte à pouvoir garantir un
enseignement secondaire sérieux qui réponde aux besoins de
développement du continent dans un environnement global”, a-t-il
souligné.
Cette conférence de trois jours, organisée conjointement par la
Banque mondiale et l’Association pour le développement de l’éducation
en Afrique (ADEA), vise à aider le continent à améliorer la qualité
et la valeur des connaissances et compétences de sa main-d’oeuvre
afin d’accélérer sa croissance économique.
Elle devrait s’assurer que les pays africains élargissent l’accès et
améliorent la qualité et la pertinence de l’éducation aux niveaux
primaire et secondaire, particulièrement dans le cadre des efforts
faits par les pays pour atteindre l’Education pour tous d’ici à 2015.
“Pour réaliser la croissance économique, les pays africains doivent
trouver les voies et moyens de fournir des diplômés en nombre
supérieur et mieux qualifiés, tout en réalisant simultanément des
acquis de rendement significatifs.
“On espère que les discussions de cette conférence vont engendrer le
développement et la mise en application de stratégies durables au
niveau des pays, à titre individuel, pour l’expansion de l’accès et
l’amélioration de la qualité et de la pertinence de l’enseignement”,
indiqué les organisateurs.
Durant la conférence, les experts discuteront du Rapport de synthèse
du SEIA sur le potentiel de l’enseignement secondaire et la formation
en Afrique, afin de relever les défis du 21ème siècle.
La rencontre va également s’appuyer sur les expériences acquises lors
des deux premières éditions – à Kampala, en Ouganda, en 2003 et à
Dakar, au Sénégal, en 2004.
21 des 30 nations participantes sont représentées par les
ministres en charge de l’Education ou leurs adjoints, tandis que les
autres sont représentées par de hauts responsables.
Les pays représentés par leurs ministres ou adjoints sont l’Ethiopie,
le Mozambique, la Sierra Leone, le Swaziland, l’Ouganda, la Zambie,
le Soudan, le Kenya, la Tanzanie, le Malawi et le Botswana, mais
aussi la Namibie, l’Afrique du Sud, Sao Tomé et Principe, le
Zimbabwe, le Gabon, le Burundi, le Niger, le Tchad, le Burkina Faso
et la Centrafrique.
La Guinée, la Guinée-Bissau, le Togo, le Cameroun, le Sénégal, le
Bénin, le Mali, la Gambie et Madagascar sont représentés par de hauts
responsables.
Les représentants de l’UNESCO, le ministère britannique pour le
Développement international (DFID), l’Agence allemande de coopération
technique (GTZ), l’Agence japonaise de coopération internationale
(JICA) et d’autres partenaires au développement prennent part à cette
conférence.