SENEGAL – L’ISM accorde 20 bourses aux bacheliers burkinabè

L’ISM accorde 20 bourses aux bacheliers burkinabè
jeudi 13 octobre 2005
Source : Sidwaya
L’Institut supérieur de management de Dakar (ISM-D) est une école supérieure privée à caractère international. Pour faire mieux connaître l’ISM, M. Amadou Diaw, le président fondateur a animé une conférence publique portant sur le thème "de la mobilité des étudiants", le 8 octobre 2005 à Ouagadougou.
L’ISM est une université privée créée en 1992. « la première business school privée de la sous-région », selon son fondateur. L’Institution forme des étudiants en sociologie, lettres, droits, communication d’entreprise entre autres. Il a déjà adopté le système LMD, c’est-à-dire la licence, la maîtrise et le doctorat en 3, 5 et 8 ans pour être en adéquation avec le système éducatif occidental. L’école qui est située à Point E, Rue des Ecrivains à Dakar Fann (Sénégal) est reconnue par le CAMES.

Chaque année l’Institut accorde des bourses d’études à des étudiants du continent. Ainsi, au titre de l’année académique 2005-2006 vingt (20) bourses d’études sont réservées aux bacheliers burkinabè. Parmi les quelques conditions à remplir, il faut avoir obtenu le Bac avec une bonne mention, avoir moins de 24 ans et être prêt à prendre en charge les dépenses sociales : bille d’avion, logement, restauration…

Après cette présentation sur la situation de l’ISM, M. Diaw a développé le thème de la conférence : « La mobilité des étudiants : un outil de renforcement des capacités. » L’auditoire composé principalement de nouveaux bacheliers, d’étudiants et de parents d’élèves a échangé avec l’interlocuteur. La mobilité des étudiants, c’est le déplacement de ceux-ci à l’intérieur d’un même Etat du continent ou hors du continent.

La mobilité améliore les compétences de ceux qui en bénéficient. Elle est un outil de renforcement des capacités, car elle entraîne des attitudes et aptitudes nouvelles, c’est-à-dire qu’elle crée des ouvertures nouvelles dans la vie de l’étudiant en contact avec les autres cultures. « Voilà pourquoi je soutiens, affirme le directeur de l’ISM, que l’on doit décentraliser nos universités ».

Car la mobilité des étudiants contribue à l’édification d’une conscience africaine, d’où le credo de l’Institut : « formons des citoyens du monde » en brisant les barrières culturelles par les échanges interculturels. Ainsi se veut-elle (la mobilité) le fondement d’une Afrique de la conscience. Cependant le conférencier s’interroge : doit-on partir pour le plaisir de partir ? Pour lui, il faut juste savoir quelle université intégrer et à quel moment le faire. Historiquement les étudiants africains partaient pour la destination Europe. De nos jours d’autres pistes de destination sont à explorer : « la Chine, les universités américaines et l’Afrique que les jeunes africains doivent d’abord découvrir », estime M. Diaw. C’est ainsi que le fondateur de l’ISM tente de répondre aux diverses questions que se posent étudiants et parents d’élèves dans le cadre d’une série de conférences publiques qu’il donne à travers le monde et aux étudiants africains.

En 2004-2005, sur 100 bourses, 15 sont revenues au Burkina Faso. Des anciens étudiants de l’Institut présents à la conférence ont témoigné de la qualité de l’enseignement et des relations humaines qu’offre ce cadre du savoir. La conférence a été marquée par un don symbolique de Bourses.

Ged ZOLA
Alban KINI

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *