Dans un article intitulé “Iran’s president begins a rare visit to Africa ‘to promote economic … – The Associated Press”, écrit par Cara Anna et publié par The Associated Press, il est rapporté que le président iranien Ebrahim Raisi s’est embarqué dans une rare visite en Afrique dans le but d’approfondir les partenariats au milieu des lourdes sanctions économiques américaines. La visite de M. Raisi au Kenya marque la première visite d’un dirigeant iranien sur le continent africain depuis plus de dix ans.
Lors d’une réunion avec des journalistes, M. Raisi a souligné le potentiel de l’Afrique en tant que “continent d’opportunités” et plateforme pour les produits iraniens. Il a exprimé son insatisfaction quant au volume actuel des échanges commerciaux entre l’Iran et l’Afrique. Alors que M. Raisi a mentionné les ressources minérales de l’Afrique et l’expérience pétrochimique de l’Iran, les cinq protocoles d’accord signés entre l’Iran et le Kenya n’ont pas abordé ces domaines spécifiques. Les accords portaient plutôt sur les technologies de l’information et de la communication, la pêche, la santé animale et la production de bétail, ainsi que sur la promotion des investissements.
Le président kenyan William Ruto a qualifié l’Iran de “partenaire stratégique essentiel” et de “moteur mondial de l’innovation”. M. Ruto a exprimé son intérêt pour l’expansion des exportations agricoles du Kenya vers l’Iran et l’Asie centrale, au-delà du thé. En outre, l’Iran a l’intention d’établir une usine de fabrication de véhicules iraniens dans la ville portuaire de Mombasa, au Kenya.
Selon le ministère iranien des affaires étrangères, la visite de M. Raisi en Afrique a pour but de promouvoir la diplomatie économique, de renforcer les relations politiques avec les pays amis et alignés et de diversifier les destinations d’exportation. Cette visite fait suite à la récente visite de M. Raisi en Amérique latine, où il s’est arrêté au Venezuela, à Cuba et au Nicaragua.
L’article mentionne également l’impasse croissante entre l’Iran et les pays occidentaux au sujet de son programme nucléaire, ainsi que la grave crise économique causée par les sanctions américaines. Les États-Unis ont accusé l’Iran de fournir à la Russie des matériaux pour la construction d’une usine de fabrication de drones, que la Russie aurait l’intention d’utiliser dans son invasion de l’Ukraine.
Le Kenya, centre économique de l’Afrique de l’Est et allié des États-Unis, a déjà signé un protocole d’accord sur la “coopération nucléaire civile stratégique” avec les États-Unis. Toutefois, l’ambassade des États-Unis n’a pas encore répondu aux questions concernant la visite de M. Raisi.
L’article mentionne brièvement la lutte du Kenya contre la dette et l’augmentation du coût de la vie sous le président Ruto, ainsi que l’imposition par les États-Unis de restrictions en matière de visas aux fonctionnaires ougandais en raison de l’adoption d’une loi anti-LGBTQ+. Il note également que le Zimbabwe, comme l’Iran, fait l’objet de sanctions américaines, mais ne fournit pas d’autres détails sur la visite de M. Raisi dans le pays.
Dans l’ensemble, la rare visite du président Raisi en Afrique vise à renforcer les liens économiques, à promouvoir les relations politiques et à diversifier les destinations d’exportation de l’Iran dans le contexte des lourdes sanctions économiques imposées par les États-Unis.