Dans un rapport publié par Moneycontrol et intitulé “FHCC : tout sur le virus mortel qui balaie l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient”, il est souligné que le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) se propage rapidement et suscite l’inquiétude des experts. Ce virus potentiellement mortel s’étend au-delà de ses territoires habituels, peut-être en raison des effets du changement climatique. Avec un taux de mortalité allant de 10 à 40 % et en l’absence de vaccin, il représente un risque important pour la santé publique.
La FCFH est principalement transmise par les tiques et est causée par un virus de la famille des Bunyaviridae transmis par les tiques. Le virus est présent chez des animaux tels que les bovins, les ovins et les caprins, et se transmet à l’homme par les piqûres de tiques ou le sang d’animaux infectés. Cela explique pourquoi la majorité des cas de fièvre catarrhale du mouton surviennent chez des personnes travaillant dans l’industrie de l’élevage.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a inclus le virus de la fièvre catarrhale du mouton dans sa liste d’agents pathogènes susceptibles de provoquer des épidémies et des pandémies, soulignant ainsi le risque potentiel qu’il représente pour la santé publique. La liste de l’OMS vise à identifier les maladies qui représentent la plus grande menace en raison de leur potentiel épidémique ou de l’absence de contre-mesures.
Les symptômes de l’ICFH sont la fièvre, les vertiges, les maux de tête, les maux de dos, les douleurs musculaires, les yeux douloureux et la sensibilité à la lumière. Au fur et à mesure que la maladie progresse, les patients peuvent souffrir de confusion, de sautes d’humeur, de douleurs abdominales, de grandes éruptions cutanées, d’une accélération du rythme cardiaque et d’une hypertrophie des ganglions lymphatiques. Les cas les plus graves peuvent entraîner une détérioration rapide des reins, une insuffisance hépatique ou une insuffisance pulmonaire.
La maladie dure généralement environ deux semaines, les patients montrant des signes d’amélioration au bout de neuf à dix jours. Toutefois, le taux de mortalité de la FHCC varie de 10 à 40 %, les décès survenant principalement au cours de la deuxième semaine de la maladie.
À l’heure actuelle, il n’existe pas de vaccin connu contre l’encéphalopathie spongiforme bovine et le traitement se concentre principalement sur la prise en charge des symptômes. Il s’agit notamment de surveiller l’équilibre hydrique, l’oxygénation et le soutien hémodynamique, ainsi que de corriger les anomalies électrolytiques.
L’ICFH est endémique en Afrique, dans les Balkans, au Moyen-Orient et en Asie. Toutefois, des cas ont été signalés en Espagne, ce qui suscite des inquiétudes quant à une éventuelle propagation de la maladie au Royaume-Uni.
Dans l’ensemble, la propagation du virus de la fièvre catarrhale du mouton à travers l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient est préoccupante. L’absence de vaccin et le taux de mortalité relativement élevé soulignent la nécessité de poursuivre les recherches et de prendre des mesures préventives pour atténuer les risques associés à ce virus mortel.
Source : Moneycontrol – “FHCC : Tout sur le virus mortel qui sévit en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient” (11 juillet 2023)