Au Cameroun, la base de données sur les atrocités publie de nouveaux rapports sur des incendies de village, des attaques contre des écoles et un hôpital.
L’éducation comme arme de guerre
“Le domaine de l’éducation est utilisée comme arme de guerre”, explique à la DW Akem Kelvin Nkwain du Centre for Human Rights and Democracy in Africa (CHRDA), partenaire de la base de données des atrocités dans la crise anglophone. Selon M. Nkwain, qui est très au fait de la situation,l’éducation est utilisée par les séparatistes comme un moyen de négociation avec Yaoundé. De son côté, poursuit Akem Kelvin Nkwain, le gouvernement utilise l’éducation comme un gain politique. Il en est de même des combattants séparatistes.
Akem Kelvin Nkwain en conclut que les écoliers sont pris entre deux feux et souffrent de cette crise. Les parents seraient donc ainsi obligés d’envoyer leurs enfants dans les régions francophones pour qu’ils aient accès à l’éducation.
Akem Kelvin Nkwain qui recueille parfois les témoignages de témoins oculaires des incidents déplore aussi les attaques contre les hôpitaux. Il explique que “les populations qui dépendent des soins de ces hôpitaux sont en grand danger car elles ne peuvent payer ces soins dans d’autres établissements sanitaires situés plus loin”. SUITE