Enya Egbe, étudiant en médecine, s’est enfui de son cours d’anatomie en pleurant après avoir été dérangé par le cadavre sur lequel on lui avait demandé de travailler.
Ce n’était pas la réaction dédaigneuse d’un jeune homme naïf.
Le jeune homme de 26 ans se souvient encore très bien de ce jeudi après-midi, il y a sept ans, à l’université de Calabar, au Nigeria, où il s’est réuni avec ses camarades de classe autour de trois tables sur lesquelles était disposé un cadavre. SUITE