Si je vous dis : « étudier en Europe », vous allez me répondre échange Erasmus ? Cela ne reflète plus la réalité. Les parcours universitaires en Europe sont devenus très attractifs.
Oui, Erasmus est bien la figure de
proue du programme d’échanges entre universités européennes. Mais ce
n’est pas la seule option.Des étudiants de plus en plus nombreux
décident d’effectuer leur licence, master, ou échange à l’étranger en
Europe. En période de pandémie sanitaire, la proximité géographique et
la qualité des programmes rend le parcours universitaire en Europe très
alléchant.
Quelles sont les spécificités et les avantages des programmes Européens ? Léo Bedouk fait le point sur son expérience universitaire en Master à Maastricht.
Étudiants européens : des avantages administratifs formidables
Tout d’abord, il existe bien des avantages administratifs, liés directement à la libre circulation des citoyens européens à travers les frontières de l’UE. La monnaie commune
également, et la facilité de déménager dans un nouveau pays sans titre
de séjour, ou visa étudiant. Pas si mal, quand les procédures sont
parfois fastidieuses, voire même onéreuses.
Petit exemple assez pertinent, certains de mes camarades de classe à Maastricht sont techniquement des étudiants transnationaux :
ils se réveillent en Belgique, ou en Allemagne, et se retrouvent en
cours aux Pays-Bas en quinze minutes de vélo pour certains, ou une
petite demi-heure de train pour d’autres.
Pas de contrôle aux frontières, pas de passeport nécessaire non plus,
juste un bon vélo. Et on change de pays comme de slip, tous les matins
et tous les soirs.
Étudier en Europe : un parcours universitaire ultra pratique
Certes, on peut difficilement faire plus européen que Maastricht où l’UE, telle qu’on la connaît aujourd’hui, est née il n’y a même pas trente ans.
Autre avantage administratif : la couverture sociale et médicale. On l’obtient relativement facilement, avant même le départ dans un pays voisin.
À titre de comparaison, lorsque je me suis installé à Buenos Aires (Argentine) pour mon année d’échange avec l’étranger, j’ai passé mon premier mois à remplir des documents, aussi bien pour mon visa étudiant, que pour pouvoir me faire soigner dans les hôpitaux publics, et ce n’était pas de la tarte.
Cette année, j’ai débarqué à Maastricht comme si je partais en week-end. Un passage à la mairie d’une quinzaine de minutes et c’était réglé. Pareil pour pouvoir trouver des jobs étudiants en parallèle de vos études, le cadre juridique le permet naturellement. Pratique, hein ? SUITE