La lecture n’est la chose la mieux partagée au Cameroun, encore moins dans les régions septentrionales du pays. Là-bas, la quasi-totalité des bibliothèques publiques ont disparu. Les seules qui subsistent peinent à attirer grand monde. À Maroua, dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord en particulier, la bibliothèque municipale a même été laissée à l’abandon. Les rares livres qui s’y trouvent croulent sous des couches épaisses de poussière. C’est fort de ce constat que l’association «Lire au Sahel», crée en 2018 par David Wanedem, a entrepris de lancer un projet de bibliothèque mobile pour réconcilier les populations de Maroua avec la lecture. SUITE
Лев
Sur le terrain, les membres de l association multiplient les activit s. La derni re en date tant le caf litt raire organis le 23 octobre 2020. Dans cette logique de promotion de la lecture, Lire au Sahel a lanc un projet d nomm Moota Andal (le v hicule du savoir, en fufulde). Celui-ci, de l avis de ses initiateurs, vise faciliter l acc s au savoir contenu dans les livres, mais aussi susciter la curiosit des amateurs de la lecture au sein des populations , lit-on dans les colonnes de Cameroon Tribune dans son dition en kiosque ce jeudi 19 novembre 2020.