Le rendez-vous a été fixé au Canon de la Nation, une fin d’après-midi de septembre. Manu Dibango y a ses habitudes. C’était déjà dans cette célèbre brasserie, dans le 12e arrondissement de Paris, qu’on l’avait rencontré lors d’un précédent entretien.« Je suis fidèle ! », lance dans un de ces éclats de rire dont il est coutumier le saxophoniste. Affable et joyeux. C’est une posture assez constante chez lui. Sa marque de sagesse.
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