Après l’annonce d’Edouard Philippe d’augmenter considérablement les droits d’inscription pour les étudiants étrangers, les contestations ont été nombreuses. Le gouvernement fait marche arrière à demi-mot.
Dès septembre prochain, les étudiants étrangers devaient initialement payer 2.770 euros pour la licence (au lieu de 170 euros aujourd’hui) et 3.770 euros pour le master et le doctorat (contre 243 euros pour le master et 380 euros pour le doctorat) avait annoncé le Premier ministre le 19 novembre dernier. Une annonce qui a fait l’effet d’une bombe auprès des syndicats d’étudiants et des présidents d’université. Selon eux, cette hausse va empêcher de nombreux étudiants d’origine modeste de venir étudier en France. Pour tenter de calmer les esprits, la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a décidé de lancer une concertation dès janvier, rapporte Les Echos. “Tous ceux qui s’imaginent que le gouvernement peut lâcher sur ce sujet font une énorme erreur, confie un proche du dossier. Il y a eu, dès le départ, un arbitrage d’Emmanuel Macron et d’Édouard Philippe sur lequel il n’y a jamais eu l’ombre d’une hésitation”. SUITE