Leur classement publié récemment est notamment basé sur les taux de réussite aux examens nationaux.
Dans l’édition de Cameroon Tribune de mardi dernier, le ministre de l’Enseignement supérieur a rendu public un classement des établissements ayant présenté des candidats aux examens nationaux (BTS, HND, DSEP, HPD). Le texte accompagnant le classement explique que trois critères ont prévalu : le taux de réussite, les options les plus porteuses et la taille des effectifs. N’étaient retenus dans le classement que les établissements ayant présenté au moins 50 candidats. L’intention est de faire prévaloir l’option de qualité, mais aussi susciter l’émulation parmi les établissements. « Nous voulions aussi donner la bonne information en cette période de rentrée scolaire afin de permettre aux étudiants de bien discerner et de choisir leurs établissements en connaissance de cause », explique Dieudonné Pegnyemb, directeur des Accréditations universitaires et de la Qualité au Minesup.
Le classement présente plusieurs tableaux : le classement général par taux de réussite où les établissements de Douala se taillent la part du lion. Ils ont cependant été coiffés au poteau par l’Institut supérieur des Sciences et technologies Nanfah de Dschang. L’Institut universitaire Siantou, 14e, est le premier établissement de Yaoundé. Dans le classement des DSEP, l’ ISTA de Douala est le meilleur. S’agissant du HND (l’équivalent du Bts en anglais), le Collège régional d’Agriculture tient le maillot jaune.
Ce résultat est publié au moment où de nombreuses requêtes sont faites par les étudiants pour contester leur échec à ces différents examens, session 2014. Des contestations fondées sur les relevés de notes disponibles au ministère de l’Enseignement supérieur. A l’Istag de Yaoundé, le directeur confie que le volume des requêtes enregistrées est important. A l’Institut Siantou, les responsables présentent une liste de 186 requêtes au BTS et une vingtaine au HND. Sur les relevés de notes, le reporter a pu observer des candidats ayant des moyennes de 10/20,11/20, 12/20 voire 13/20 mis en échec par la note éliminatoire : zéro dans les disciplines comme l’épreuve professionnelle de synthèse, l’économie, l’anglais ou la soutenance de mémoire. D’autres ont enregistré plusieurs zéro du fait du non-report des notes des matières validées l’an dernier.
Malgré ces quelques contestations, un responsable d’établissement privé admet que l’initiative est bonne. Seulement, ce travail aurait été un peu hâtif. Dieudonné Pegnyemb, directeur des Accréditations universitaires et de la qualité reconnaît l’existence de ces requêtes qui permettent au jury ad hoc de statuer, mais minimise leur importance et leur influence sur le classement publié.
Source: https://www.cameroon-tribune.cm
23 octobre 2014