La période des examens approche à grands pas. Dès la fin du mois de mai, les élèves de Terminale entreront dans l’arène pour composer dans le but d’obtenir le Baccalauréat. Les classes de Première et de Troisième selon le cycle général ou technique suivront ensuite.
Quand les dates des examens approchent, le stress aussi s’installe et bonjour les nombreux tracas. Voici quelques conseils pour éviter de tomber dans la panique et être victime du stress.
Il est d’abord important de savoir qu’apprendre ses leçons tous les jours permet d’éviter le stress. Deux semaines avant l’examen, l’élève qui a été régulier en classe devrait se retrouver entrain de réviser ses leçons ou combler ses lacunes. Il doit éviter le surmenage en lisant trop et tout à la fois car s’il force trop son cerveau il coure le risque d’être surmené.
Il doit exercer des activités ludiques telles que les divertissements, les ballades, le sport, la danse, fréquenter les endroits paisibles. Il faut dormir 6 à 8h de temps par jour pour permettre au cerveau de se régénérer. Éviter de manger les nourritures lourdes telles que le haricot, les pommes de terre, etc. car ils fatiguent l’estomac et le cerveau. Il faut privilégier les aliments qui donnent de l’énergie tels que les fruits et légumes et éviter ceux qui excitent tels que le café et autres qui empêchent de dormir. Il faut éviter les endroits bruyants car c’est au repos que le cerveau est mieux rentable.
Pour les élèves qui ne sont pas à la page, il faut qu’ils adoptent un rythme qui conviendra à leur capacité à retenir, c’est en fonction de cela qu’ils pourront faire un programme pour les révisions.
De manière générale, il faut éviter l’excès de confiance en soi. Il doit être humble et rejoindre les autres pour qu’ils l’aident ou pour les aider dans leurs révisions. Ainsi en échangeant avec d’autres, il peut combler des lacunes.
Le stress est avant tout psychologique donc il faut éviter les pensées défaitistes du genre « tout est fini pour moi », « je ne vais jamais réussir», « je suis un bon à rien », « sans mes camarades je ne sais pas comment j’y parviendrais ? », cela le freine et empêche qu’il fasse des efforts. Il ne faut pas avoir peur de l’échec, si cela arrive il pourra encore composer l’année suivante avec beaucoup plus de connaissances de l’examen.
L’influence des proches compte aussi car la plupart du temps, les parents sont les premières sources de stress. Ils doivent éviter de faire des comparaisons qui dénigrent un enfant et valorisent l’autre. C’est à eux de montrer à chaque enfant qu’il a un potentiel qui lui est propre, et lui montrer comment le développer. Ils sont la première source de force pour leur enfant donc en l’encourageant, ils l’aident à s’investir à fond et avec confiance. Ils ne doivent pas faire des promesses extravagantes du genre « si tu réussis je vais …. », les promesses donnent encore plus de stress à l’enfant qu’elles ne lui donnent confiance.
Dans les campagnes ou au sein des familles où les parents sont des agriculteurs, il arrive que ce soit en période d’examen que la plupart des familles vont au champ pour les récoltes. En cette période, il serait mieux que les parents donnent du temps à leur enfant en classe d’examen pour se concentrer sur l’échéance qu’il l’attend, au lieu de le surcharger avec des tâches ménagères ou champêtres.
La veille de l’examen, il faut qu’il apprête tous ces effets (gomme, crayon, stylos à billes, récépissé d’examen, vêtements, etc.) pour ne pas être surpris le jour-j et se mettre à paniquer quand on ne trouvera pas un effet.
Le jour de l’examen, il faut arriver une heure avant. Prendre le temps de se concentrer et de se mettre en condition. Suivre les instructions des surveillants. Devant l’épreuve il faut lire trois fois. La première lecture lui permettra de prendre connaissance de son sujet (car quelquefois, les questions sont liées et permettent de mieux comprendre l’ensemble de l’exercice). La deuxième lecture l’aidera à voir les aspects qu’il peut traiter rapidement. La troisième lecture lui permettra de traiter en même temps son épreuve. Il doit relire sa copie deux fois avant de la remettre pour déceler les erreurs qui peuvent s’y glisser. Dès qu’une épreuve est terminée, il doit éviter les commentaires qui y ont trait car ceux-ci pourraient le démoraliser, alors qu’il doit être prêt pour l’épreuve suivante.
Pendant les jours d’examen, il ne devra pas essayer de corriger les épreuves, il pourra le faire à la fin et avec la tête reposée. Le fait de vouloir corriger les épreuves chaque jour fait qu’il peut se décourager s’il découvre qu’il a fait une erreur.
Salma Amadore pour ExcelAfrica, réalisé avec l’aide de M. Sop Simon, conseiller principal d’orientation scolaire universitaire et professionnel CPOSUP
30 avril 2013
