L’assemblée annuelle du Programme Concerté Maroc (PCM) et l’assemblée extraordinaire du Réseau Marocain de Jeunesse et de Concertation (REMAJEC) se sont tenues, du 18 au 20 janvier, à l’Institut Royal de Formation des Cadres de Salé, afin d’identifier les objectifs des deux entités, leur place dans le tissu associatif et évaluer leurs réalisations.
Créé en 2002 en tant que programme pluri-acteurs, entre les sociétés civiles, marocaines et françaises, et leurs pouvoirs publics, le PCM s’est érigé en plateforme. Son objectif est de renforcer l’organisation et la gouvernance pour permettre aux jeunes de devenir un partenaire incontournable des pouvoirs publics, sur la base d’une approche concertée et participative, à la conception et à la mise en œuvre des politiques territoriales.
Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, El Habib Choubani, a souligné qu’une réflexion doit être engagée pour une “redistribution des pouvoirs et une définition du rôle de la société civile dans le développement”.
Pour atteindre les objectifs fixés, le PCM a participé, cette année, à 13 programmes concertés territoriaux et a encouragé la création de 38 conseils de jeunes mobilisant 1.400 bénévoles.
Le REMAJEC est né, quant à lui, le 3 décembre 2011, afin de regrouper les dits conseils de jeunes.
S’adressant aux représentants de ces conseils, Jean Claude Kohler, représentant de l’ambassade de France, a mis en exergue l’importance de leurs réalisations.
“Vos actions et votre rôle sont indispensables à l’émergence d’une société civile dynamique dans des domaines très variés et centrés sur la place des jeunes dans la société. Un enjeu de première importance pour le Royaume du Maroc.”
Jean Claude Kohler, représentant de l’ambassade de France à Rabat.
Conseil consutatif de la jeunesse
La question de la pérennité du programme au-delà de 2013 reste toujours posée.
Les articles 33 et 170 de la nouvelle Constitution prévoient la création par les pouvoirs publics d’un Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative.
Afin de capitaliser l’expérience acquise dans ce domaine, le PCM et le REMAJEC ont demandé à participer à la production de la loi organique devant instituer ledit conseil et à ses travaux quand il sera mis en place.
Rachid Loudghiri
Source: http://www.aufaitmaroc.com
20/01/13
