Après leurs études secondaires, quelques jeunes de la République Démocratique du Congo sont envoyés en Tunisie par leur gouvernement pour poursuivre leurs études supérieures. Ils quittent donc leur capitale Kinshasa pour la Tunisie avec le statut de « Boursier » de l’Etat. Ces étudiants sont placés pour la plupart dans les centres de formations professionnelles.
Normalement ces jeunes Kinois en tant que «Boursiers » de l’Etat congolais doivent recevoir une somme d’argent par mois ou par trimestre comme tout autre boursier des autres pays et ceci afin de subvenir à leurs besoins. Mais bien qu’ils soieent logés dans des foyers, nourris et étudient gratuitement, ces derniers ne reçoivent rien comme argent de la « bourse » c’est-à-dire, ils ne sont pas payés. Par conséquent, ces soi-disant « boursiers» sont obligés de recourir à leur famille qu’ils ont laissée à Kinshasa pour recevoir de l’aide financière et, il faut être d’une famille ayant des moyens financiers pour pouvoir être secouru. Pour ceux dont ce n’est pas le cas, ceux dont la famille n’a pas les moyens, ils sont obligés de faire un coup de mains communément appelé « cailloux » enfin de se surmonter de leurs petits besoins, chose qui n’est pas facile.
Très déçus par cette situation, ces Congolais ne savent pas par où commencer pour mettre fin à ce problème et font appel à leurs dirigeants politiques qu’ils jugent de mauvaise foi face à cette situation.
De notre correspondant en Tunisie.
ExcelAfrica, 11 janvier 2013