Les travaux de la 13ème conférence de l’Académie internationale des affaires africaines et du développement (IAABD) se sont ouverts, mercredi à El Jadida, avec la participation de 200 experts, économistes et académiciens venus de 35 pays des cinq continents.
A l’ouverture de cette rencontre, selon une information de l’agence MAP, le ministre marocain de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, Lahcen Daoudi, a mis en relief les défis que les pays sont appelés à relever face à la mondialisation et qui requièrent des efforts soutenus et de longue haleine en vue de redresser les dysfonctionnements et mettre le continent sur la voie du progrès et de la stabilité.
“Les petits pays, du point de vue économique, n’ont aucune chance de réussir le pari de la mondialisation”, a-t-il averti, soutenant que les Etats africains ne peuvent y parvenir “si les Africains eux-mêmes ne s’investissent pas de façon décisive dans le destin de leur continent”.
Cette rencontre est une opportunité propice pour engager la réflexion sur la place de l’Afrique dans la mondialisation et trouver les moyens pour la mise en place d’une stratégie globale de développement durable pour le continent africain, riche de ses ressources naturelles et de ses compétences humaines.
Placée sous le thème “les affaires africaines et le développement dans une économie politique globale en mutation: enjeux, défis et opportunités”, cette conférence de trois jours ambitionne d’apporter des éclairages sur des secteurs stratégiques du développement économique en Afrique, comme la finance, la logistique, le développement durable, le tourisme et les nouvelles technologies, l’énergie, ressources naturelles et environnement, l’exportation et l’investissement étranger direct, selon la même source.
Depuis sa fondation en 1998, l’IAABD s’est imposée comme une des principales organisations mondiales, qui se sont engagées à favoriser la connaissance fonctionnelle, l’élargissement et l’approfondissement de la compréhension des défis du développement auxquels est soumis le continent africain.
Ces conférences annuelles visent à faciliter la recherche pluridisciplinaire sur les questions liées à l’Afrique et à stimuler les collaborations entre les chercheurs basés en Afrique et leurs homologues du monde entier pour élargir et approfondir la compréhension globale des différents défis du business et du développement africain.
Source: Xinhua
17/05/2012