Entreprendre des études à l’étranger change toute une vie et pourtant, parmi plusieurs milliers de postulants mauriciens qui le font chaque année, tous ne se sont pas préparés comme il le faudrait. Overseas Education Centre (OVEC) organisera donc son Salon annuel des étudiants en février. L’édition 2012 se tiendra au siège de la Mauritius Commercial Bank, à la rue Sir William Newton, Port-Louis, les samedi 18 et dimanche 19 février.
Le Salon des étudiants OVEC 2012 s’annonce très prometteur avec la présence d’institutions de l’Angleterre, l’Australie, la Chine, le Canada, la Malaisie, le Singapour, la Suisse et les États-Unis. Seront aussi présents des représentants d’une quarantaine d’universités et d’instituts de renom, des conseillers du British Council, de l’Austrade, des consultants en immigration pour le Canada sans oublier les officiers de banque qui renseigneront le public sur les prêts disponibles aux étudiants.
OVEC est une agence qui agit comme guide et facilitateur et permet aux étudiants de faire le bon choix. Forte de son expertise obtenue pendant sa longue carrière dans l’enseignement, que ce soit dans le domaine privé (aux collèges de Lorette et Le Bocage International School) ou public (le collège Queen Elizabeth) ou dans le domaine de la recherche pour l’université de Maurice et la Tertiary Education Commission, la directrice générale Dorish Chitson a bien formé ses conseillers pour éviter aux étudiants bon nombre d’écueils et d’imprévus auxquels ils ne s’attendent pas toujours.
Elle dit que beaucoup sous-estiment l’effort qu’ils se doivent de fournir dans leur recherche d’une formation, d’une université et d’un pays. “Ils choisissent vite et mal. Leurs critères ne sont pas assez sélectifs : ils vont là où leurs amis sont déjà, ils optent pour les études les moins chères, ils suivent la tendance du moment”, a-t-elle dit.
Dorish Chitson fait ressortir que la multiplicité d’institutions et de formations qui sont offertes peut être étourdissante. Elle dit que choisir n’est pas aussi simple qu’il le paraît car toute une série de facteurs sont à prendre en considération.
“Les écoles et les formations les plus recherchées sont les plus sélectives. Certains étudiants postulent seulement pour ces universités mais n’ont pas le recul nécessaire pour respecter les critères voulus et autres délais à la lettre”, a-t-elle déclaré. Elle rappelle que certains essuient un refus inattendu de l’école où ils ont postulé et n’ont pas prévu d’alternatives; d’autres se voient refuser le visa d’entrée parce qu’ils n’ont pas porté assez d’attention à leur dossier; d’autres encore ‘perdent’ une précieuse année parce que leur filière d’études dans certains pays ont des délais qui ont déjà expiré quand leurs résultats de HSC leurs sont délivrés.
Un bon conseiller permet à l’étudiant de faire le(s) choix qui lui conviennent le mieux, laisse entendre Dorish Chitson. Elle ajoute que le conseiller prend en compte la situation financière de l’étudiant, ses aptitudes et ses préférences. Il propose ensuite des alternatives à l’étudiant qui est libre de faire ses choix. Un étudiant dont le budget est limité, se verrait proposer idéalement un pays et une université où les coûts sont moindres, où il pourrait obtenir une bourse partielle et où il aurait le droit de travailler à temps partiel.
“OVEC a connu un vif succès à Maurice parce qu’elle offre des conseils pratiques et authentiques aux étudiants. C’est grâce à ses valeurs d’éthique et d’intégrité et du souci du bien-être des jeunes, qu’OVEC continue de recueillir les faveurs des jeunes Mauriciens et des universités. L’agence a une présence internationale et invite chaque année ses partenaires a son salon chaque février dès l’annonce des résultats de Cambridge”, indique la directrice de l’institution.
Dans une société comme OVEC, tout est appelé à se professionnaliser selon Franky Chitson, l’autre directeur d’OVEC qui a un Masters Degree in Education Consultancy. L’éducation n’y échappe pas. OVEC l’a bien compris et a été la première agence à Maurice à tenir un Salon des étudiants dans le cadre moderne d’une banque, en l’occurrence la MCB. Depuis quelques années, le salon d’OVEC est devenu un one-stop-shop pour nos jeunes qui viennent y rencontrer des représentants d’institutions internationales prestigieuses, consulter des experts en immigration et visa et se renseigner sur les prêts bancaires à leur disposition.
“Visiter un Salon des étudiants est bien mais c’est encore mieux si on a fait un travail de recherche en amont. Un étudiant sérieux se renseigne et sait déjà quelles écoles seront présentes à la foire. Il va sur leurs sites web pour savoir quels cours sont offerts et lesquels l’intéressent. Il note les questions auxquelles il n’a pas de réponse et qu’il posera au salon. Il fait le tour de tout ce qui a trait à ses projets d’études à l’étranger : école, cours, enseignement, visa, logement, bourses, travail, etc. Il n’oublie pas d’apporter des copies de ses certificats”, a dit Dorish Chitson.
Après le salon, la possibilité est donnée à ceux qui désirent plus d’informations ou qui veulent confirmer leurs demandes d’admission de rencontrer certains des représentants dans les bureaux d’OVEC (à Moka et Port-Louis). L’entrée est gratuite et les intéressés peuvent visiter le site web www.ovec.ms.
07/01/2012
http://www.lematinal.com