C’est ainsi, il faut attendre la « journée internationale de la femme » pour que l’on s’occupe un peu de parité, d’égalité des sexes en droit, en salaire, en reconnaissance ; pour que l’on s’inquiète des violences faites aux femmes, de la scolarisation des jeunes filles, des infanticides. Enfin, pour que l’on zoome un peu sur les problèmes qui touchent… la moitié de l’humanité. D’accord, il vaut mieux ça que rien. Cette journée, avec toutes ses insuffisances, critiquable à souhait et qui devrait, selon l’argument maintes fois entendu : exister tous les jours, a au moins le mérite d’exister. C’est donc l’occasion de regarder un peu ou l’on en est. Chacun ira de son analyse, de son point de vu, de son angle. Et si on choisissait le petit bout de la lorgnette. Qu’en est-il des femmes d’en haut ? De celles qui dominent, qui dirigent, qui font jeu égal avec les hommes ? De celles qui mènent nos destinées : les femmes chefs d’Etat. Avant d’en dresser la liste, un chiffre : elles sont 6,5%. Quatorze femmes pour 217 hommes exactement. C’est peu, très peu !! Assez de suspense, les heureuses gagnantes sont :
Louise Lake-Tack Antigua-et-Barbuda
Cristina Fernandez de Kirchner Argentine
Quentin Bryce Australie
Dilma Rousseff Brésil
Laura Chinchilla Costa Rica
Tarja Kaarina Halonen Finlande
Pratibha Patil Inde
Mary McAleese Irlande
Rosa Otounbaïeva Kirghizistan
Ellen Johnson-Sirleaf Libéria
Dalia Grybauskaite Lituanie
Elisabeth II Windsor Royaume-Uni
Calliopa Pearlette Louisy Saint-Lucie
Micheline Calmy-Rey Suisse
8 mars 2011
Source: http://www.africa1.com