Le gouvernement burkinabé a annoncé lundi soir la fermeture « jusqu’à nouvel avis » de toutes les universités publiques sur fond de contestation étudiante. Depuis le 22 février, plusieurs villes du Burkina ont connu de violentes manifestations d’élèves et d’étudiants après la mort de l’un d’entre eux à Koudougou, localité située à une centaine de kilomètres à l’ouest de Ouagadougou.
La victime a, selon eux, succombé à des sévices subis en décembre dans le commissariat de la ville. Les autorités parlent quant à elles d’un cas mortel de méningite.
Les heurts entre manifestants et forces de l’ordre ont fait six morts et des dégâts matériels importants. Plusieurs édifices publics ont notamment été incendiés.
« Le constat qui s’établit est que les activités académiques et pédagogiques sont bloquées en grande partie dans les universités publiques en raison des grèves perlées et autres manifestations de l’Association nationale des étudiants du Burkina », indique le gouvernement dans un communiqué pour justifier sa décision.
14 mars 2011
Source: http://www.ouest-france.fr
