Ce ne sont pas les policiers mais des partisans du président Ali Abdallah Saleh qui ont empêché samedi 12 février une marche de plusieurs milliers d’opposants au chef de l’Etat. En les pourchassant littéralement. Sans que les forces de l’ordre n’interviennent véritablement.
Environ 4 000 personnes, principalement des étudiants partis de l’université, avaient entrepris de rejoindre le centre de la capitale Sanaa. Aux cris de “La révolution yéménite après celle de l’Egypte”,
“Le peuple veut la chute du régime”, “Après Moubarak, c’est le tour d’Ali”. Ou encore en lançant ce slogan désormais familier : “Dégage Ali, dégage.”
Au début du mois, pour enrayer la contestation, le président Saleh, au pouvoir depuis 32 ans, s‘était engagé à ne pas se représenter en 2013 et à ne pas
favoriser son fils pour lui succéder. Visiblement, ce n’est pas assez pour satisfaire ses opposants…
Source: euronews, 12/02/2011