L’ADEA et l’UNESCO/BREDA décidées à impliquer les universités

« Les universités anglophones s’occupent de l’Education non formelle et l’Alphabétisation plus que les universités francophones. La professionnalisation de l’Education non formelle a besoin d’être revue. Les effectifs de qualification des intervenants ne répondent pas à la demande… », tels sont, entre autres, les différents constats qui résultent d’une étude menée sur l’Education Non Formelle (ENF) dans les institutions académiques en Afrique. Les résultats de cette étude ont fait hier, jeudi, l’objet d’une rencontre de restitution et de partage au BREDA/UNESCO.

L’étude a également révélé que les offres de formation sont plus orientées vers les domaines de la science de l’éducation, de l’histoire de l’éducation, de l’Alphabétisation de la psychologie etc.. Cette étude qui a été réalisée par l’ADEA, l’UNESCO/BREDA en partenariat avec l'Association Pan Africaine pour l’Alphabétisation de l’Education des Adultes (Paalae), avait pour objectif de dresser le répertoire des structures universitaires s’activant dans le domaine de l’Enf et de l’alphabétisation afin de permettre aux Etats africains de disposer d’une source fiable d’informations concernant l’offre de formation de cadres intervenant dans le secteur de l’éducation non formelle. Il s’agit ainsi de mieux faire connaitre les différentes institutions offrant des formations de niveau universitaire.

Selon Boubacar Diop Buuba, le président du Paalae, « les entreprises et les universités sont de plus en plus conscientes de leurs responsabilités sociales. Les recommandations de la dernière CONFINTEA, la VIème du genre, sont à prendre en considération. « Notre rencontre, dira-t-il, va permettre de partager le recueil d’expériences dans les différentes régions géographiques et linguistiques d’Afrique afin d’aider à faire mieux et plus pour un monde meilleur, et plus solidaire ».
 


A noter que, cette étude intervient dans le contexte où les différents rapports régionaux sur l’éducation non formelle et autres études sur cette thématique convergent pour souligner que “ l’insuffisance qualitative et quantitative des ressources humaines disponibles dans les pays au Sud du Sahara constitue un obstacle à la promotion de l’alphabétisation et l’éducation tout au long de la vie , à la lutte contre la pauvreté etc”.

Mamadou Amadou DIOP

 
Source: LVDPS, 04/02/2011

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