Le systeme LMD ou L’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche
La construction de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche est une initiative intergouvernementale, initiée à la Sorbonne en 1998, poursuivie à Bologne en 1999, à Prague en 2001 et à Berlin en 2003.
Fondée sur une volonté commune des Etats, considérant en la matière les procédures de l’Union européenne trop lourdes, cette politique lancée en 1998 par quatre pays (Allemagne, Grande-Bretagne, Italie et France) concerne désormais 36 Etats de la « Grande Europe ».
Elle vise essentiellement deux buts :
– faire du continent européen, un vaste espace permettant facilement la mobilité des étudiants, des enseignants et des chercheurs ;
– rendre cet espace lisible et attractif à l’échelle du monde entier.
Tout en préservant la culture propre de chaque pays, la méthode choisie vise à faciliter une adaptation progressive pour conduire au niveau de chaque nation les évolutions nécessaires, chacun étant désormais conscient qu’il n’y a pas d’autre voie pour l’enseignement supérieur que d’assurer sa visibilité et sa qualité au niveau mondial. C’est probablement cette double dimension – internationale et nationale – qui a permis en cinq ans une adhésion aussi forte de la quasi-totalité des pays européens.
Les axes directeurs de l’action commune peuvent être résumés de la façon suivante :
– adopter une architecture comparable des études supérieures fondée sur trois grands niveaux : la licence, le master, le doctorat, ces niveaux pouvant être atteints selon des durées analogues ;
– développer des formations modulaires selon le système européen de crédits dits « ECTS » ;
– assurer la reconnaissance mutuelle des diplômes au niveau européen ;
– intégrer les besoins de formation professionnelle aux divers niveaux et répondre aux aspirations à la formation tout au long de la vie ;
– faciliter la mobilité des étudiants par la mise en place de bourses de mobilité, faciliter la mobilité des enseignants et donner aux formations une dimension européenne ;
– renforcer l’autonomie des établissements en même temps que leurs procédures d’évaluation. de la qualité en s’appuyant sur les acteurs et, au premier chef, les universités (Association Européenne de l’Université – E.U.A. -) et les étudiants (Unions nationales des étudiants d’Europe – E.S.I.B. – ).
La réforme Licence-Master-Doctorat "LMD"
(ou réforme 3-5-8)
Deug 1ere année devient Licence première année => Bac +1
Deug 2ere année devient Licence deuxième année => Bac +2
Licence devient Licence troisième année => Bac +3
Maitrise devient Master première année => Bac +4
DESS devient Master deuxième année => Bac +5
Bac +6 devient Doctorat première année => Bac +6
Bac +7 devient Doctorat première année => Bac +7
Bac +8 devient Doctorat première année => Bac +8
Donc les termes DEUG, "Maitrise", DESS… disparaissent
Pour en savoir plus : http://www.cpu.fr/Dossier/LMD/Default.asp