Au cours des 15 dernières années, une demande croissante, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du secteur de l’enseignement supérieur, s’est fait entendre pour que les pays africains produisent davantage de docteurs. Pour y parvenir, il est crucial de comprendre ce qui freine les étudiants dans la poursuite ou l’achèvement de leurs études doctorales.
C’est précisément ce que se sont attelés à faire les auteurs d’un nouvel article de synthèse, en se focalisant sur l’Afrique du Sud, le Kenya, l’Éthiopie, l’Ouganda et le Nigeria. Cinq thèmes principaux émergent de leur étude : les profils sociodémographiques des doctorants, l’accès au financement, la disponibilité des ressources et de la formation, les interactions avec les directeurs de thèse, ainsi que les mécanismes d’adaptation personnels. SUITE