La polémique autour du port du niqab (voile intégral islamique) dans les établissements scolaires, objet de récurrentes passes d’armes en France et dans de nombreux pays, s’invite de nouveau en Algérie.
Le renvoi d’une étudiante, inscrite en master I informatique, portant le niqab, par une enseignante à l’université d’Alger I (Benyoucef Benkheda, ex Fac centrale) a suffi pour enflammer les réseaux sociaux algériens et provoquer une avalanche de réactions.
Tout a commencé lorsque des étudiants, présents à la scène, ont relaté l’incident sur les réseaux sociaux. « Ou tu l’enlèves ou tu sors », aurait intimé l’enseignante à cette étudiante dont l’identité n’a pas été révélée.
Sitôt répercuté, l’incident a suscité un tollé et une vague de réactions sur la toile entre, d’une part, les défenseurs de l’étudiante, au nom des « valeurs religieuses » et de la « liberté individuelle » et ses contempteurs parmi ceux qui y voient « un accoutrement étranger à l’identité et à la culture algérienne » et « l’expression d’un islamisme rétrograde » au sein d’une institution censée prodiguer le savoir, d’autre part. SUITE