Quelques semaines après le sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 19 et 20 novembre, l’Association des parents et des élèves de Tunisie s’alarme des risques de l’usage exclusif de l’arabe au détriment du français dans certaines disciplines.
C’est un fait incontestable : le développement et l’essor d’un pays dépendent aussi de la qualité de son système éducatif, d’instruction et de formation. Or la Tunisie éprouve encore d’énormes difficultés à mettre sur les rails l’année scolaire qui a pourtant démarré depuis septembre dernier. À l’indépendance, le pays avait misé sur la connaissance et le savoir pour édifier une société civile ouverte et moderne. Les résultats avaient été à la hauteur des sacrifices consentis et correspondaient bien aux aspirations de plusieurs générations. SUITE