Cette rentrée, il reste 1100 places vacantes dans les 24 facultés de pharmacie en France. Un chiffre en hausse de 550% par rapport à l’an dernier.
Près d’un tiers des places en deuxième année d’études de pharmacie ne sont pas pourvues à la rentrée, ce qui laisse craindre aux syndicats et à la profession une «désertification» du milieu pharmaceutique dans les années à venir, selon un communiqué commun publié ce mercredi 21 septembre. Quelque 1100 places sont encore vacantes sur les bancs des 24 universités de pharmacies françaises, un chiffre en hausse de 550% par rapport à la rentrée précédente, selon l’Association nationale des étudiants de pharmacie de France (Anepf). En 2021, le nombre de places vacantes s’élevait à 163, précise Romain Gallerand, porte-parole de l’Anepf.
Ce constat met en lumière «l’application inégale de la réforme de l’entrée dans les études de santé» selon les universités, regrettent dans un communiqué commun l’Anepf, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens, ainsi que les principales fédérations et unions de syndicats des pharmaciens et des entreprises du médicament. «L’application défectueuse de la réforme, des programmes beaucoup trop chargés ainsi qu’une absence de comités de suivi locaux sont entre autres responsables de cette chute de remplissage des promotions», avancent les signataires du communiqué.