De nombreuses jeunes filles prennent le courage de poursuivre leur scolarisation après un accouchement, avec en tête un avenir meilleur pour elles et leurs enfants.
Réduire les statistiques et démentir ces constats qui cantonnent les adolescentes devenues mères à une vie de dépendance. Sorèle, Christine et Elizabeth (les prénoms ont été changés pour préserver l’anonymat des sources) sont âgées respectivement de 18 et 19 ans. Ce trio est inscrit en 4e année Economie sociale et familiale (ESF) au Centre social de l’arrondissement de Yaoundé V, situé au quartier Essos à Yaoundé, où elles ont choisi de poursuivre leurs études tout en élevant leurs enfants. Un refuge, une seconde chance, une nouvelle vie. Quelle que soit l’expression formulée pour parler de cette unité technique opérationnelle du ministère des Affaires sociales, ces jeunes filles y voient un espoir de concrétiser leurs rêves freinés un certain temps par une grossesse précoce. Elles sont trois, avec des aspirations différentes, mais avec un but commun, devenir autonomes pour s’occuper dignement de leurs enfants plus tard. SUITE