Si les études à distance amènent leur lot d’avantages, la pandémie est, pour plusieurs, un obstacle majeur à la réalisation de leur mémoire ou de leur thèse. De l’inaccessibilité des sources à la perte de motivation, les étudiants et étudiantes des cycles supérieurs doivent apprendre à faire face à une pléthore de défis.
« C’est un défi de garder l’intérêt des étudiants, de s’assurer que leur cheminement puisse se faire de la façon la plus facile possible », estime le directeur de thèse et de mémoire du département de science politique de l’UQAM Alain-G. Gagnon. Le professeur affirme qu’à l’automne 2020, près du quart des étudiants et des étudiantes ont quitté la maîtrise en science politique, alors qu’à l’habitude, c’est seulement le cinquième qui l’abandonne.
« On sent définitivement un désengagement de la part des étudiants », affirme l’étudiante à la maîtrise profil recherche-intervention en sexologie à l’UQAM Gabrielle Morin, qui fait également partie du comité et de l’association étudiante de son programme. Elle note qu’il y a davantage de demandes d’extensions, que les étudiants et étudiantes de première année regrettent le manque de cohésion et que le taux de participation à l’évaluation de l’enseignement est particulièrement bas. SUITE
Franc Kodjo AGNIGBAKOU
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