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Samiratou Ouédraogo se souvient encore du déclic. C’était en 2016, le mouvement Women in Global Health, lancé aux Etats-Unis, publie une liste de chercheuses en santé mondiale qui fait la part belle aux scientifiques issues de pays en voie de développement. Doctorante en santé à Montréal, la jeune femme et ses collègues se trouvent là face à l’évidence que « seules 5 % des femmes sont francophones », raconte-t-elle aujourd’hui. SUITE