L’école africaine à l’heure du coronavirus (5). Depuis le 18 mars et la fermeture de tous les établissements, l’application de téléphonie s’est imposée quel que soit le niveau scolaire.
Joy Ngong Tsinghe est concentrée. Ses yeux naviguent entre l’écran de son ordinateur posé sur une table en verre et son smartphone. Ses doigts passent d’un clavier à l’autre sans qu’elle ne lève jamais la tête. Par moments, elle s’interrompt, fronce les sourcils et pianote à nouveau. Joy est étudiante en troisième année de journalisme à l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), situé à Yaoundé, la capitale du Cameroun. SUITE