Étudier à l’étranger comporte sa part de rêve, mais aussi son lot d’angoisses. Le guide de Daisy Le Corre Partir étudier au Canada répond à toutes les interrogations des étudiants français avec précision.
Chaque année, près de 26 000 étudiants français quittent le Vieux Continent pour tenter l’aventure canadienne. Attirés par cet immense pays – quinze fois la France –, ses paysages magnifiques et la mentalité résolument positive de ses habitants (le Canada est le 7e pays le plus heureux au monde d’après le World Happiness Report, tandis que la France se classe 23e). Attirés également par des universités de renommée mondiale : université de Toronto, université de la Colombie-Britannique, HEC Montréal ou université McGill, pour ne citer qu’elles. Séduits enfin par les perspectives d’emploi après l’obtention d’un diplôme canadien grâce au permis de travail d’une durée égale à la durée des études sur place.
Pour un jeune Français motivé, étudier au Canada vaut clairement le coup, même si l’expérience comporte sa part de risque. Sortir du confort d’un système que l’on connaît bien pour découvrir une nouvelle mentalité, une nouvelle façon d’apprendre et un mode de vie radicalement différent, voilà qui n’est pas gagné d’avance. Le guide de Daisy Le Corre, intitulé Partir étudier au Canada, abonde en témoignages de Français dont les débuts au Canada ont été difficiles, avant de “tomber en amour” avec le pays. Sélin Tuquet, étudiante en licence de mathématiques et physique à l’université de Montréal, déclare par exemple :
Pour que le parcours du combattant se transforme en promenade de santé, voici quelques conseils simples pour affronter les obstacles auxquels un étudiant français se trouve habituellement confronté.
1. Le froid
Les hivers rigoureux canadiens font fuir plus d’un étudiant français ! Il est pourtant dommage de se laisser impressionner par des températures hivernales de – 10 °C à – 20 °C, tout à fait supportables à condition d’avoir “un bon manteau et une bonne paire de bottes !”. Daisy Le Corre estime qu’un budget de 500 dollars canadiens (soit environ 350 euros) n’est pas excessif pour être paré.
2. Les formalités administratives
Tout devrait bien se passer – à condition de s’y prendre à l’avance. Une fois la lettre d’admission de l’université reçue, il faut s’occuper de la demande de permis d’études (le CAQ en plus pour le Québec), de l’AVE (Autorisation de voyage électronique), de l’assurance santé, de la carte bancaire, idéalement du logement… Pas de panique : toutes les étapes sont détaillées dans le guide – il suffit de cocher les étapes les unes après les autres. SUITE