C’est à un numéro de « Sciences et vie » que Jeanne Parmentier, 34 ans aujourd’hui, doit sa carrière scientifique. Fille d’une secrétaire et d’un technicien, la jeune femme a intégré l’Ecole normale supérieure. Récit du parcours de cette « transfuge de classe ».
Avec ses parents, Jeanne Parmentier ne parlait presque jamais de ses études ou de son travail à l’école. Fille d’une secrétaire et d’un technicien, elle s’est intéressée aux études scientifiques à la suite de la lecture d’un numéro de Sciences et vie. Après une classe préparatoire, elle a intégré l’Ecole normale supérieure en physique. Une école où elle a mesuré le gouffre culturel et social qui la séparait de ses camarades. SUITE