La Cité internationale universitaire de Paris organisait ce vendredi 18 octobre une table ronde sur l’accueil des étudiants internationaux dans l’enseignement supérieur. Une matinée de réflexion qui s’est tenue un mois après la parution d’un rapport préoccupant de la Cour des comptes sur la mobilité internationale des étudiants.
Avec 343.400 étudiants étrangers accueillis en 2017–2018, la France est le 4e pays d’accueil, derrière les États-Unis, la Grande-Bretagne et l’Australie. Elle est ainsi le premier pays d’accueil non anglophone. Un résultat qui reste cependant bien loin de l’objectif de 500.000 étudiants étrangers d’ici 2027 fixé par le gouvernement. Pour évoquer ce sujet, la Cité internationale universitaire de Paris organisait, vendredi 18 octobre, une table ronde qui faisait notamment suite à la publication d’un rapport alarmant de la Cour des comptes.
“Les partenariats avec des universités étrangères doivent être multipliés et mis en place avec une orientation claire. Aucun organisme n’a explicitement pour mission de développer la mobilité sortante, c’est une anomalie à corriger”, pointe Géraud Guibert, coauteur du rapport de la Cour des comptes sur la mobilité internationale, publié le 10 septembre dernier. Le rapprochement de Campus France et d’Erasmus+ à l’horizon 2020 pourrait également être étudié.
Les magistrats de la rue Cambon plaident aussi pour la généralisation de l’utilisation de la plate-forme “Études en France” et pour une meilleure information sur les cursus. Ils proposent par exemple d’ “intégrer une mention indiquant clairement si la formation proposée par l’établissement permet d’obtenir un diplôme national ou un diplôme d’établissement.” SUITE