En 2017-2018, près de 40 000 étudiants et étudiantes marocains ont choisi d’étudier en France. Impossible pour l’heure d’évaluer l’impact de l’augmentation des frais d’inscription universitaires pour les étudiants étrangers non européens. Mesure annoncée à l’automne 2018 et réellement effective dans quelques universités à cette rentrée. « On note une amélioration du niveau des candidatures. A mon sens, elle est liée à une plus forte nécessité de réfléchir en amont à son projet, afin d’évaluer si cela vaut la peine de payer et afin de savoir à quel moment du parcours il est judicieux de quitter le Maroc », explique Clélia Chevrier Kolačko, directrice générale de l’Institut français du Maroc. Lire aussi Numérique, marketing, finance… les métiers qui font rêver les jeunes Marocains
Les jeunes Marocains sont majoritairement attirés par les formations en sciences dures et en économie et gestion. Sur la totalité de ceux qui ont opté pour la France en 2017-2 018, 67 % étaient à l’université, 10,4 % en écoles de commerce, 12,2 % en écoles d’ingénieurs et 10,4 % dans d’autres grandes écoles spécialisées. Notamment en arts. SUITE
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