Des dizaines de milliers de filles enceintes et de mères adolescentes se voient privées de leur droit à l’éducation en Afrique, malgré les progrès réalisés dans certains pays, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui, à l’occasion de la Journée de l’enfant africain organisée par l’Union africaine. Le thème de 2019 concerne les droits des enfants dans le cadre de l’action humanitaire en Afrique.
Le continent africain a le taux de grossesse des adolescentes le plus élevé au monde, d’après les Nations Unies. Même si de nombreuses grossesses ne sont pas planifiées, d’autres surviennent dans le cadre de mariages d’enfants, un problème galopant auquel beaucoup de gouvernements africains ne parviennent pas à s’attaquer efficacement. Parmi les autres causes figurent l’exploitation et les abus sexuels, le manque d’information sur la sexualité et la reproduction ainsi que l’accès limité aux services de planning familial et à la contraception moderne. Lors des crises humanitaires, notamment celles dues à la guerre ou aux catastrophes naturelles, les filles et jeunes femmes font face à un risque élevé de violence et d’exploitation sexuelle, aboutissant souvent à des grossesses non désirées. SUITE