MAROC – Le British Council et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres organisent, en partenariat avec l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture, les 8 et 9 mars à Rabat, la quatrième édition de la Conférence internationale sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur. Une occasion pour examiner les moyens de renforcer cette qualité aussi bien au niveau national que régional et global.
L’enseignement supérieur dans la région MENA, et plus particulièrement en Afrique du Nord, est confronté à la pression du nombre croissant des jeunes bacheliers aspirant à poursuivre leurs études universitaires. L’un des défis majeurs est celui de la qualité de l’enseignement qui doit permettre naturellement l’acquisition des compétences académiques, mais aussi préparer efficacement les étudiants à intégrer avec succès le monde du travail et leur permettre d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour contribuer efficacement à la croissance et au développement socio-économique de leur pays.
Pour examiner cette question, le British Council et le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres organisent le 8 et 9 mars à Rabat, en partenariat avec l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco) et la Moroccan British Society, la quatrième édition de la Conférence internationale sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur.
Cet événement représente, selon John Mitchell, directeur du British Council, une grande opportunité pour les délégations de la région MENA de partager leurs expériences et de présenter un aperçu sur leurs politiques relatives à l’assurance qualité dans leur pays ainsi qu’au Royaume-Uni et de mesurer leurs retombées au niveau institutionnel, dans la perspective de créer un espace d’échanges permettant de renforcer le partenariat entre les participants Sud-Sud, mais également Nord–Sud.
Pour sa part, Jamila Mossalli, ministre déléguée de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de la formation des cadres, rappelle l’intérêt de la garantie de la qualité dans toute formation dispensée, eu égard à son importance. «La qualité en général permet d’améliorer la gestion des institutions et de consolider leur rendement et renforcer leur indépendance, parallèlement à l’enracinement de la culture de la responsabilité et la reddition des comptes. J’estime par ailleurs que l’amélioration de la qualité de l’enseignement supérieur est un investissement qui permet de garantir un meilleur développement économique», souligne la ministre.
D’ailleurs, le Maroc place la garantie de la qualité de l’enseignement parmi les priorités.
C’est dans ce sens que le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique a créé, en juillet 2014, l’Agence nationale d’évaluation et de garantie de la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Cette instance a été chargée, rappelons-le, d’évaluer les programmes de formation, de la recherche scientifique et les établissements d’enseignement supérieur publics et privés afin de s’assurer du respect des normes internationales. «En mettant en place une telle instance, le Maroc aspire à devenir un centre éducatif pour l’Afrique, attirant en particulier des étudiants de la partie occidentale et francophone du continent», a déclaré Jamila Moussali. Le Royaume s’est doté par ailleurs d’une vision stratégique (2015-2030) qui vise à réformer tout le système éducatif en vue de le tirer vers le haut.
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