Dans un entretien avec le ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, le reporter du journal l’Indépendant à poser la question à Albert Damantang Camara sur le sort d’étudiants guinéens renvoyés du Maroc, pour un manque de niveau. Le ministre lève l’équivoque sur cette affaire de boursiers dont certains seraient en cavale, ayant refusé de rentrer au bercail, après leur échec.
Le renvoi des boursiers guinéens vers leur pays, décidé récemment par les autorités de l’éducation du Maroc illustre encore une fois l’opacité qui entoure la sélection des étudiants devant bénéficier de bourses d’études pour l’étranger. Et la question a été posée par notre reporter à Albert Damantang Camara, ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, qui a donné un éclairage sur le sort des étudiants qui ont été refoulés du Maroc. « Il y a deux situations qui sont différentes. La première s’est effectivement faite sur la base d’une évaluation. Certains étudiants n’ont pas été jugés au niveau des études qu’ils doivent mener. Donc les Marocains ne les ont pas retenus. Les autres ne sont pas passés en classe supérieure suite aux évaluations de fin d’année. Et comme ce sont les bourses pour trois ans, conformément à ce qui a été annoncé à tous ceux qui sont partis au Maroc, ils ne pouvaient pas continuer dans les filières », explique Albert Damantang Camara. Suite