Ceux qui ont l’habitude de me lire savent que je crois fermement à l’importance de la place du secteur privé dans le financement des Objectifs de développement durable. Le nouveau cadre mondial qui vient d’être adopté fixe un programme de développement exigeant pour l’après-2015 (a), et de telles ambitions imposent une toute autre échelle de financement, qui va bien au-delà des capacités actuelles des États et des donateurs internationaux. Comme je l’ai déjà souligné dans des billets précédents, nous nous trouvons aujourd’hui face à la nécessité d’utiliser le levier que constituent les « milliards » de dollars de l’aide publique au développement pour attirer et mobiliser des « milliers de milliards » d’investissements tous azimuts, humains et matériels, et provenant de sources publiques et privées, nationales et internationales. Suite