Siga Ndiaye a la mine radieuse. Teint noir, cette étudiante en deuxième année en marketing et communication, capitaine du groupe de l’école Ensup Afrique, vainqueur de la compétition interuniversitaire Enactus 2015, ne cache pas sa joie. Elle appelle ses camarades, vêtus d’uniforme bleue et rouge, pour la rejoindre sur l’estrade afin de fêter leur consécration. Maires, journalistes, ex-étudiants de l’établissement garnissent les travées de l’amphithéâtre d’Ensup Afrique, sise à Liberté 6.
Face à l’Université de Thiès, Ensup Afrique a décroché la timbale grâce à son projet intitulé «Never die». «A Toubacouta, nous avons aidé des femmes à se constituer en Gie. Ce projet vise à aider ces femmes à améliorer leurs conditions de vie grâce à leurs propres ressources naturelles comme le Never die. Bref, nous les aidions à accroître leurs revenus. Le projet vise également à aider les enfants de 0 à 5 ans malnutris d’où notre partenariat avec le Centre de réhabilitation nutritionnelle», explique Siga Ndiaye, d’une voix empreinte de fierté.
Pour le directeur de général de cette école d’enseignement supérieur et privée, Ensup Afrique récolte les fruits de son investissement. «Nous avons opté depuis le début pour la qualité», se réjouit Ibrahima Mbengue. Il livre les secrets de son école fondée en 2012 : «Ce qui fait la différence entre Ensup Afrique par rapport à d’autres écoles, on a compris que la formation ce n’est pas seulement dans les amphithéâtres, c’est aussi en dehors. Donc il faut responsabiliser les étudiants, leur donner des projets à accomplir, les forger à les réaliser.»
Après son succès national, Ensup Afrique va représenter le Sénégal à Johannesburg dans la cadre de la World cup qui va regrouper des universités venues de 36 pays du monde en octobre prochain. Et le directeur général d’Ensup Afrique rêve plus grand : «Nous voulons remporter ce trophée. Ce qu’aucune université sénégalaise n’a réalisé jusque-là. La compétition internationale va se faire en anglais. Donc il faut renforcer le niveau de nos étudiants dans cette langue même si déjà ils ont un très bon niveau.»
http://www.lequotidien.sn/