La Direccte examine l’adéquation entre le niveau de rémunération proposée et le poste à pourvoir.
La loi du 24 juillet 2006 réformant le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (Ceseda) a introduit un nouveau dispositif, inscrit aux articles L. 311-11 et R. 311-35. Ces articles prévoient la possibilité, pour le titulaire d’un diplôme de grade master, de demander une autorisation provisoire de séjour (APS) de douze mois non-renouvelable, permettant à l’intéressé de chercher un emploi en relation avec ses qualifications professionnelles et d’occuper par la suite cet emploi.
Le cas particulier des
étudiants algériens :
Le statut des algériens est défini intégralement par l’Accord franco-algérien du 27 décembre 1968. L’accès au travail du salarié algérien n’obéit pas aux règles communes aux autres ressortissants étrangers. Ainsi, les possibilités de travailler dans l’un des métiers dits « en tension » ouverts aux non-Européens ne les concernent pas. Ils sont également exclus du dispositif de l’APS.
Par ailleurs, le Code du travail a instauré des règles claires concernant la délivrance d’autorisation de travail. Tout refus fondé sur la nationalité du futur salarié est prohibé.
Tout refus de guichet ou de réception de la demande de changement de statut peut faire l’objet d’une procédure devant le juge administratif. Si ce refus de réception du dossier est basé sur la nationalité de l’étudiant, une procédure judiciaire ou contentieuse, pour discrimination, peut alors être engagée par l’intéressé.
Au cas de refus du changement de statut, l’intéressé peut déposer une demande de réexamen du dossier auprès de la préfecture et le ministère de l’intérieur. Si ce refus est confirmé par ces derniers, l’étudiant étranger peut entamer une procédure contentieuse devant le juge administratif.
* Avocat au Barreau de Paris