Vrai, mais…
Plus un étudiant travaille en dehors des bancs de la fac, moins il a de chances de décrocher son diplôme. C’est en tout cas ce que montre une étude publiée par l’Insee sur 1600 étudiants. Alors que le taux de réussite global à l’examen dépassait les 60%, il tombait à moins de 40% pour une partie des étudiants salariés.
Contrat long et plus de 16h hebdomadaires
Sauf que ces étudiants qui échouent ne font pas qu’un simple job. Ils travaillent au moins 16 heures par semaine. Par ailleurs, plus un contrat de travail est long, plus ce travail aura des conséquences sur les résultats aux examens. Un étudiant avec un contrat de plus de six mois perd en moyenne 1,5 point sur ses notes à la fin de l’année. Sauf que très peu d’étudiants font ce genre de travail : 13% de la petite moitié des étudiants qui travaillent.
Les petits jobs ne gênent pas les études
La grande majorité des étudiants salariés ne travaillent qu’à temps partiel et pour une durée limitée : 35% de la population étudiante ayant eu une activité rémunérée sur une année universitaire. Et pour eux, la différence n’est pas significative avec ceux qui n’ont pas besoin de travailler. D’après une étude menée à l’Université du Mans, ils ne perde qu’1% de chance de réussite à l’examen de fin d’année.