La grogne sociale se poursuit en Côte d’Ivoire avec en tête de file les enseignants qui malgré le décaissement de 46 milliards de franc CFA en 6 mois pour gérer leur problème ne décolèrent pas. Les élèves sont livrés à eux-mêmes, oisifs en longueur de journée avec en prime des heures de cours qui sont en baisse. Pire les grèves intempestives si elles ne prennent pas fin risquent de compromettre la tenue des examens de fin d’année et conduire à une baisse du niveau des élèves voir de la qualité même de l’enseignement en Côte d’Ivoire.
Kandia Camara la Ministre de l’Education Nationale s’inquiète car le volume d’heures de cours qui devait être de 900 heures est aujourd’hui à 700 ! Celui-ci est en baisse chaque fois que les enseignants battent le pavé. Voici une situation qui inquiète les parents d’élèves et le Ministère de l’Education Nationale. Pour les Ivoiriens, l’impératif n’est pas de satisfaire d’un côté les enseignants ou de l’autre le Gouvernement. Il s’agit de coaliser les efforts pour sauver une école ivoirienne en panne depuis une dizaine d’année.
Notons que malgré l’appel du Gouvernement, l’Inter-syndical du Secteur Education Formation (ISEF), a décidé de durcir la grogne et de boycotter le cas échéant les examens de fin d’année. Certaines organisations syndicales face aux mécontentements des parents et surtout des élèves qui veulent descendre dans la rue pensent sincèrement à se désolidariser d’un mouvement de grève qui n’a que trop duré.
SUY Kahofi pour ExcelAfrica
21 avril 2013