Des nouveaux enseignants, 59 au total, ils viennent renforcer l’offre en formation professionnelle de cet établissement.
Ces nouveaux venus dans l’enseignement universitaire occuperont des postes de vice-doyens, chefs de département, chefs de division et chefs de services. Installés le vendredi 22 mars 2013, ils ont bénéficié de l’arrêté du Ministre de l’Enseignement Supérieur (Minesup) du 13 mars 2013. Les enjeux de leur nomination sont de taille car ils doivent veiller à la modernisation des enseignements, le renforcement du système Licence-Master-Doctorat en application depuis 2007. Ce nouveau personnel, est à la fois un atout et un remplacement. Il réduit le ratio encadrement/étudiant qui reste relativement déficitaire. Des problèmes cruciaux qui empêchent l’achèvement de la configuration de l’université telle que prévue par le décret de 1993 fixant même ses bases.
L’Ecole de Géologie et d’Exploitation Minière (EGEM), dernière-née des établissements de l’Université de Ngaoundéré, connait depuis août 2012, un problème d’insuffisance de son personnel. Mais, ces nouvelles promotions viennent étoffer son effectif. Le Pr. Ngounouno Ismaela, directeur de l’EGEM aura à ses côtés pour l’aider un directeur adjoint en la personne du Dr DamakoaI Repran, ex-vice-doyen à la Faculté des sciences, quatre chefs de divisions, cinq chefs de départements et cinq chefs de services.
Ce geste du gouvernement camerounais vient encore une fois, souligner la place de la formation universitaire dans le processus d’émergence du Cameroun à l’horizon 2035. L’accent est désormais mis sur les formations pointues. Ceci, pour répondre surtout au besoin de main d’œuvre suscité par les chantiers structurants. Les réflexions sont avancées pour la création d’une école de génie chimique à l’Université de Ngaoundéré.
Salma Amadore pour ExcelAfrica
9 avril 2013